Certains commerçants sont mécontents suite à une opération d’indemnisation lancée dans le cadre du Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap). Lors d’une conférence de presse, le 19 mars, à Brazzaville, le responsable chargé de la communication du projet, Dan Horphet Ibiassi, a insisté sur le caractère légal de la procédure.
Selon lui, les compensations des vendeurs ont été soumises aux lois nationales conformément aux exigences de la Banque mondiale en fonction des vérifications et enquêtes effectuées en amont. Le plan d’action de réinstallation retenu pour la réhabilitation du marchéé Sukissa, à Ouenzé dans le 5ème arrondisssement de Brazzaville, vise à mettre en place des mécanismes d'atténuation des impacts sociaux pour la prise en compte des impaacts liés aux déplacements des personnes touchées vers le site de recasement.
Le choix du site de recasement a été fait de commun accord avec les occupants du marché. Situé à environ 100m du marché Sukisa, ledit site sera équipé par le projet Durquap. Les tables identifiées seront construites et disposées selon les zones des denrées du marché. L’espace ciblé sera aussi équipé en parasols pour lutter contre les intempéries, car le site de recasement n’aura pas de toiture.
« Les personnes compensées en réalité ne sont pas censées arrêter leurs activités mais plutôt continuer à exercer dans le site de recasement choisi. Nous demandons donc aux populations du marché Sukisa de noter qu’il ne s’agit pas seulement d’exproprier, mais aussi d’accompagner et aider les commerçants dans le déplacement du site actuel vers le nouveau », a expliqué Dan Horphet Ibiassi.
Il a ajouté que « le montant affecté à chaque personne a été attribué selon la taille de l’activité et les pertes générées y compris le coup de déplacement vers le site de recasement ».
Faisant le point sur la compensation des personnes affectées, le projet Durquaq a enregistré 192 plaintes et 63 d’entre elles ont répondu effectives. « Depuis que cette situation est arrivée, le projet avait décidé d’entretenir les personnes afin de trouver ensemble une solution convenable à tous. Tout a été fait dans la transparence », a précisé Dan Horphet Ibiassi, responsable de la communication du projet.
Concernant les procéddures des olaintes, il a souligné que les intéressés doivent formuler leurs révendications, les ddéposer auprès du chef de quartiers qui les recueille pour les soumettre auprès de la mairie de Brazzaville qui à son tour les transmettra à la coordination du projet. le traitement pour une plainte dure au maximum quatorze jours.
Toutefois, Il a rappelé que le projet s’exécutera sur deux villes notamment Brazzaville et Pointe-Noire. Pour chaque quartier 10km de voiries seront pavés. La première phase consiste à paver 5,5 km et la dernière les 4,5km restants. « Pour cela, nous avons recruté un consultant pour identifier les pertes qui seraient engendrées dans le cadre de la mise en œuvre du projet. Ces voies ont été choisies prioritairement par les populations qui habitent ces quartiers », a dit Dan Horphet Ibiassi.
A Brazzaville, 2469 personnes identifiées et enregistrées seront indemnisées notamment 908 personnes au quartier Moukondzi Ngouaka et 1561 à Sukisa tandis qu’à Pointe- Noire, 549 personnes seront compensées notamment 302 à Mboukou et 247 à Tchiniambi 1.