Les communautés urbaines des districts de Sembé, Souanké et Ngbala ont mis en place une plateforme de gouvernance pour la gestion concertée des ressources naturelles de l’Espace Tridom Interzone Congo (ETIC) dont le massif forestier Messok-Dja.
La plateforme instaurée est un espace d’échange, de dialogue et de recherche de solutions au système de gestion des ressources naturelles (faune, flore, or etc..) dont regorge l’Espace Tridom Interzone Congo (ETIC) en général et en particulier le massif forestier Messok-Dja.
Ce cadre opérationnel a réuni les acteurs locaux notamment les délégués des administrations décentralisées et déconcentrées, les opérateurs économiques, la société civile et les communautés locales ainsi que les autochtones.
« La mise en place d’une plateforme de gouvernance avec l’implication des communautés locales et autochtones dans la gestion du développement de proximité nous interpelle, puisque le programme d’activités du conseil départemental tient compte de la gestion participative », a indiqué Jean Claude Nkounkou, conseiller à l’aménagement et à l’environnement, représentant le président du conseil départemental.
Les participants à la rencontre qui s’est tenue à Sembé ont suivi des exposés portant respectivement sur : la présentation du projet Espace Tridom Interzone Congo (ETIC) par Dieudonné Parfait Ekoutouba Bobomela ; sur le portrait du massif forestier Messok-Dja avec les différentes superpositions d’usages, expliqué par Graniche Assa Passi, chargée de liaison communautaire.
Les séminaristes ont participé de manière interactive et assisté à la phase d’examen ainsi que d’adoption des statuts et règlement intérieur, à la mise en place des instances de la plateforme et enfin à la validation de plusieurs documents relatifs à cette rencontre.
Selon les observateurs, l’implication de toutes les différents acteurs à ce premier atelier est nécessaire pour la gestion des ressources naturelles du massif forestier Messok-Dja. Les échanges et particulièrement l’aspect participatif ont permis de procéder de manière objective à la mise en place de la plateforme de gouvernance qui est porteuse d’espoir car au-delà des divergences d’intérêts, les acteurs concernés contribueront de manière effective à la gestion de ce massif.