La Banque arabe pour le développement de l’Afrique (Badea) a promis débloquer cent millions de dollars pour permettre à l’Afrique subsaharienne de gérer la crise du coronavirus.
Créée en 1975, c’est la première fois que la Badea prend l’initiative sur un évènement lié à la santé publique. L’attribution de cette enveloppe se fera à la demande des pays, selon les besoins.
Selon un dirigeant de la Banque arabe pour le développement en Afrique, l’institution a adopté récemment une nouvelle stratégie, pour s’aligner sur les objectifs de développement à l'horizon 2030 décidés par certains pays, ainsi qu’à l’agenda 2063 de l’Union africaine.
La Badea finance habituellement des projets d’infrastructures, comme la construction des routes, surtout dans les pays enclavés ; des projets dans l’enseignement ou encore dans la santé et, depuis quelques années, dans le secteur de l’énergie. Si la pandémie du coronavirus s’intensifie, la Badea a promis de rester ouverte à une nouvelle participation à la riposte internationale en Afrique subsaharienne.
L’attitude de la Badea tranche avec celle d’il y a six ans, lorsque l'épidémie d'Ebola a frappé l’Afrique de l’Ouest. A l’époque, l’institution financière n’avait débloqué aucun sou pour aider les pays touchés.