• Confessions sur les parkings en Pologne. Des confessions "drive-in" ont été lancées la semaine dernière dans les villes de la Pologne, des prêtres s'inspirant de l'exemple de leurs confrères américains. A la veille de Pâques, les églises étant fermées pour cause de pandémie, sur leurs parkings des prêtres assis sur une chaise, chapeau de soleil et masque en tissu sur le visage, écoutent les pénitents se confesser depuis leur véhicule garé à côté. Certains fidèles viennent aussi à pied et s’assoient sur une chaise à côté du prêtre de manière à ne pas lui faire face. Dans le contexte de la pandémie, l'épiscopat a rappelé que la confession par téléphone ou sur internet n'était pas valide, tout en rappelant qu'elle était autorisée dans un endroit autre que l'église et le confessionnal.
• L’Éthiopie a déclaré mercredi l'état d'urgence pour cinq mois afin de lutter contre le nouveau coronavirus, qui a affecté officiellement 55 personnes et fait 2 morts dans le pays. "Parce que la pandémie de coronavirus s'aggrave, le gouvernement éthiopien a décidé de déclarer un état d'urgence dans le cadre de l'article 93 de la Constitution", a annoncé le Premier ministre Abiy Ahme. Selon la Constitution éthiopienne, dans le cas d'un état d'urgence, le Conseil des ministres a tous les pouvoirs pour protéger la paix et la souveraineté du pays. La Constitution prévoit que l'état d'urgence doit être approuvé par le Parlement. Contrairement à d'autres pays de la région, comme le Rwanda ou l'île Maurice, l'Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé du continent avec 100 millions d'habitants, n'a pas imposé de confinement à sa population.
• Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a défendu mercredi l'Organisation mondiale de la Santé contre les attaques du président américain qui a dénoncé sa gestion du nouveau coronavirus et menacé de suspendre la contribution américaine. "Je suis surpris d'apprendre que le gouvernement américain mène campagne contre les dirigeants mondiaux de l'OMS", a écrit le président de l’UA sur son compte Twitter, ajoutant que l'UA soutenait pleinement le directeur général de l'OMS, l'Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus. Donald Trump s'est emporté contre l'OMS, jugée trop proche à ses yeux de Pékin. Il a menacé de suspendre le financement américain à l'organisation dont les Etats-Unis sont le principal contributeur, et a critiqué la décision de l'OMS de se prononcer contre la fermeture des frontières aux personnes provenant de Chine au début de l'épidémie.
• Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a affirmé mercredi que le moment n'était pas venu de tirer des leçons sur le travail de l'OMS sur le Covid-19 mais de rechercher l'unité. "Il est possible que des lectures différentes soient faites par différentes entités sur les mêmes faits", a-t-il dit. Une fois la pandémie achevée, "il y aura un temps pour revenir en arrière" sur les réactions des acteurs dans ce dossier. "Mais ce n'est pas le moment. Maintenant c'est le temps pour l'unité", "pour travailler ensemble en solidarité pour arrêter ce virus", a ajouté Antonio Guterres.