En mission à Kinshasa, Manda Kizabi, délégué permanent adjoint de la RDC auprès de l’Unesco, est mort le 26 mars des suites du Covid-19.
L’annonce de son décès avait été faite par l’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) à Paris. Pourtant, celui-ci est passé inaperçu auprès de la diaspora congolaise. La diaspora, la famille des Nations unies et l'équipe de la délégation de la RDC auprès de l’Unesco ont été endeuillées à la fin du mois de mars. Le décès du diplomate congolais est survenu alors que celui-ci était en mission à Kinshasa.
Dans la capitale congolaise, il a participé aux travaux du chronogramme du processus allant vers l'inscription de la Rumba au patrimoine de l'humanité. Ce plaidoyer pour l'introduction de cet élément transnational au patrimoine immatériel de l'humanité nécessitait, par ailleurs, de bénéficier du soutien unanime de tous les autres pays de la sous-région Afrique centrale. Au sein du Groupe Afrique auprès de l’Unesco, son implication était sans réserve à chaque édition des festivités de la Semaine africaine.
Manda Kizabi était docteur en sciences pédagogiques de l’Université Catholique de Louvain en Belgique. Professeur de statistiques à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université de Kinshasa et de Lubumbashi en RDC, il était le chef de l’Unité d’évaluation académique de cette Faculté et encadreur pédagogique à la commission permanente des études du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire. A ce titre, il a animé plusieurs séminaires de pédagogie universitaire portant, entre autres, sur les thèmes suivants : "Gestion des évaluations"; "Statistiques universitaires et docimologie".