La chambre haute du parlement a adopté le 09 avril dernier le projet de loi portant création de l’Institut géographique national.
Cette nouvelle loi remplace celle de 1986 créant le Centre de recherches géographiques et de production cartographique.Face aux sénateurs, le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, venu édifier la chambre sur la question, a signifié que la cartographie devenue de nos jours numérique génère des millions de données terrestres, satellitaires, souterraines qu’il faut désormais collecter, traiter, analyser, et sécuriser dans ce qu’on appelle actuellement les systèmes d’informations géographiques (SIG).
Et, la géomatique, a-t-il poursuivi, qui regroupe l’ensemble des outils et méthodes permettant d’acquérir, de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques fait appel aujourd’hui à certains métiers tels que la photogrammétrie qui marque cette évolution à laquelle le Centre de recherches géographiques et de production cartographique ne pouvait plus y faire face.
Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a renchéri que pour comprendre cette évolution, il est important d’appréhender les nouveaux enjeux d’une filière qui est devenue stratégique en quelques années grâce à la diffusion des technologies de l’information géographique (TIG) qui ont pris un essor remarquable , depuis la fin des années 1980.
Le ministre a en outre rappelé que le deuxième colloque national de la science et de la technologie tenu en juin 2001 à Brazzaville avait déjà recommandé la création d’un Institut des sciences géographiques.