L’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance, a offert le 29 avril des vivres destinés aux personnes démunies de Brazzaville.
Le don de la première dame du Congo aux personnes vulnérables de Brazzaville est composé de sacs de riz, de haricot, de savon, d’huile végétale, de boîtes de conserve, de sucre, d’eau minérale et de gels hydro-alcooliques, de masques, et autres produits de première nécessité. Pour l’épouse du chef de l’Etat, les personnes vulnérables ne doivent pas être oubliées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus qui exige de rester chez soi.
Hormis les dons, Antoinette Sassou N’Guesso a exhorté la population à respecter le confinement et à appliquer en permanence les gestes et comportements qui permettent de freiner la pandémie du coronavirus. Le déconfinement, le respect des gestes barrières et des mesures de distanciation physique, auquel il conviendra d'ajouter le port du masque dans certaines situations. « Le confinement doit rester la priorité absolue pour tout le monde », a souligné la première dame, ajoutant que grâce à des mesures précoces et agressives, notre pays peut arrêter la transmission et sauver des vies. De plus, les mesures de distanciation passent aussi par : ne pas se serrer la main, ne pas s'embrasser, ne pas se donner d'accolades. Ces mesures doivent être appliquées sérieusement. Limiter les contacts permet de sauver des vies », a précisé la première dame qui s’exprimait en langue nationale pour faire comprendre son message à la majorité de la population.
Dans les marchés, où la réalité est telle que les vendeurs et vendeuses ne respectent pas la distanciation sociale d’un mètre et à ceux qui doutent de la maladie qui pourtant a déjà causé des décès dans le pays avec plusieurs contaminés, la première dame a appelé à la prise de conscience, car « le coronavirus existe bel et bien ». Expliquant son absence depuis le début de la pandémie, Antoinette Sassou N’Guesso a expliqué qu’elle doit respecter le confinement,et mettre en pratique les mesures barrières édictées pour freiner la propagation de la maladie. « Je n’ai pas oublié la population », a-t-elle dit, car la Fondation Congo Assistance qu’elle dirige est à pied d’œuvre pour accomplir la mission qui lui a été assignée depuis sa création.