Quarante et un ministres et huit experts de l'Union africaine ont fait des propositions sur l'évolution du coronavirus et son impact sur le continent, dans le domaine éducatif.
Ils ont, lors d'une visioconférence, tenue le 30 avril, expliqué, chacun selon le contexte de son pays, les difficultés et les initiatives mises en place en vue de la poursuite des cours, surtout pour les élèves en classe d'examen.
Le ministre sud-afrcain a demandé aux autres de s'engager à sauver l'année scolaire en cours tout en préservant les vies humaines. Il pense également qu'il faut partager les expériences en distribuant le matériel didactique nécessaire pour aider la jeunesse africaine. Car, a-t-il estmé, il est important de profiter de cette crise sanitaire pour vulgariser le télé-enseignement.
Pour sa part, Anatole Collinet Makosso a expliqué les mesures prises par le Congo depuis la suspension des cours, le 18 mars dernier, notamment la diffusion des cours à la télévision nationale, la publication des cours dans le quotidien Les Dépêches de Brazzaville, les réseaux sociaux et la distribution des polycopiés aux élèves dans tous les départements du pays.
Il a, à cet effet, proposé que tout le monde, en première ligne les scientifiques se lancent dans le combat pour la lutte contre le Covid-19 en vue de sauver l'année scolaire.
"Les scientifiques doivent proposer les remèdes à présenter à l'OMS pour éviter le pire; car l'Afrique est peuplée des jeunes. Elle risque de perdre l'un de ses points forts, à savoir la jeunesse. Nous devrons vraiment travailler pour éradiquer cette maladie », a-t-il déclaré.
Il a conclu en invitant les dirigeants du continent à parler d'une seule voix pour permettre aux élèves d'avoir des diplômes dignes. S'il faut annuler l'année scolaire, arrêter les cours, mettre en place des nouvelles méthodes d'évaluation, cela doit être validé par tous les pays pour donner un sens à cette décision qui doit être commune.