Réunies en plénières les 1er et 2 mai à Brazzaville, les deux chambres du parlement ont adopté le projet régional d’amélioration des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale.
Signé le 19 octobre 2019 et d’un montant de treize millions cinq cent mille euros, cet accord est destiné à renforcer les capacités internationales, nationales et régionales de surveillance commune des maladies et la préparation aux épidémies dans le pays et également fournir une réponse immédiate et efficace en cas de crise ou d’urgence reconnue.
« L’accord qu’on vient de signer, apporte au pays 15 millions de dollars environ 7 milliards CFA. Dans la situation actuelle de lutte contre les différentes pandémies dont le covid-19. Cela est bien venu parce qu’il vient renforcer notre capacité à y faire face dans la formation, dans le dispositif de lutte contre et dans l’acquisition éventuelle de médicaments, de réactifs, de tests. C’est une bonne convention. C’est un soutien de la Banque mondiale au gouvernement congolais qu’il faut apprécier à sa juste valeur » a déclaré le ministre délégué auprès du ministre des Finances et du budget, Ludovic Ngatsé venu édifier les parlementaires sur la question.
Outre ce projet de loi, les deux chambres ont également approuvé celui portant riposte d’urgence au Covid-19 entre le Congo et l’Association internationale du développement (Banque mondiale) d’un montant de dix millions quatre cent mille Euros.
Ce dernier a pour objectif de prévenir, détecter et riposter à la menace causée par le covid-19 d’une part et d’autre part, de renforcer les systèmes nationaux de préparation en matière de santé publique et sera exécuté pendant deux ans.
Celui-ci constitue une phase du programme de l’approche programmatique multi phase et comprend plusieurs composantes dont la riposte d’urgence au covid-19 et le renforcement du système de santé qui a pour objet de fournir un appui immédiat pour empêcher l’arrivée du Covid-19.
Limiter la transmission locale grâce à des stratégies de confinement par la détection précoce des cas, la confirmation au laboratoire, la recherche des contacts, l’enregistrement et la notification grâce au renforcement des systèmes de surveillance des maladies, des laboratoires de santé publique et à l’évaluation des risques et des systèmes de gestion sanitaire.