La pandémie du coronavirus (Covi-19) a bouleversé les initiatives mises en place pour solutionner la crise qui prévaut depuis plusieurs années au sein de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fecojuda).
Le 17 février dernier, le ministre des Sports et de l’Education physique, Hugues Ngouelondélé, avait, en effet, mis en place, un comité visant à normaliser la situation qui divise la Fédération et empêche les pratiquants de cet art martial d'exercer convenablement la discipline.
« En accord avec le président de la Fédération internationale de judo (FIJ), Maruis Vizer et le président de l’Union africaine de judo, Habib Sissoko, il est mis en place un comité de normalisation au sein de la Fecojuda », renseignait la décision ministérielle.
Ce comité qui a pour but de réunir les conditions pour faciliter l’assemblée générale élective (AGE), n’a pas débuté ses travaux normalement, nous a confié une source proche du dossier.
Présidé par Mohamed Azzoug, représentant de l’UA de judo. Gin Clord Samba Samba, Fernand Romain Ondono, Marien Ngouabi Ikama, Arnaud Wamba Sassou Nguesso et Caloger Andrenic Aya complètent la liste des membres de ce comité qui, suscite tant d’espoir du côté des judokas congolais qui n’ont pas pu exprimer leurs talents sur le plan national et international depuis près de quatre ans.
Il a pour mission essentielle, la définition des conditions d’affiliation des clubs dans le respect des lois, de la compétence, d’enseignement et de la sécurité pour la pratique du judo ; la vérification de la conformité des statuts au regard des dispositions imposées par le gouvernement, ainsi que l’organisation de l’assemblée générale élective de 2020, une fois que les conditions seront réunies.
Afin de liquider les affaires courantes de la Fédération, une cellule dirigée par Gin Clord Samba Samba, entouré de Marien Ngouabi Ikama et d’Arnaud Wamba Sassou Nguesso a été mise en place. « Là aussi, les choses ne bougent pas à cause du Covid-19 », apprend-t-on.
Notons que ce comité trouve son fondement dans les recommandations exposées dans la lettre du secrétaire général de la FIJ, suite au rapport de Michel Huet, délégué de la FIJ sur la situation de la Fecojuda. Malgré les difficultés du temps présent, il est important que les parties prenantes multiplient les stratégies et mettent de côté leur ego afin de trouver une solution définitive à cette crise.