Le comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF) a, lors de sa session extraordinaire du 6 mai dernier, approuvé l’idée du pays hôte, la République Démocratique du Congo (RDC), qui recevra les IXe Jeux de la Francophonie reportés à 2022.
Initialement prévue du 23 juillet au 1er août 2021, la grande fête sportive et culturelle des jeunes ayant le français comme langue commune, aura lieu du 19 au 28 août 2022, toujours à Kinshasa.
Ce report intervient dans une période où l’humanité toute entière est confrontée à la pandémie du coronavirus (Covid-19). Les restrictions imposées par plusieurs pays suite à l’apparition de la pandémie restent sans nul doute l’une des causes de ce renvoi.
Après Rabat et Casablanca (Maroc, 1989), Paris (France, 1994), Antananarivo (Madagascar, 1997), Ottawa et Hull (Canada, Canada-Québec, 2001), Niamey (Niger, 2005), Beyrouth (Liban, 2009), Nice (France, 2013) et Abidjan (Côte d’Ivoire, 2017), c’est la ville de Kinshasa de la République Démocratique du Congo qui accueillera en 2022 les meilleurs jeunes talents artistes et sportifs francophones lors de ces IXe Jeux de la Francophonie.
Organisés tous les quatre ans dans l’année post-olympique, les Jeux de la Francophonie invitent, sous la bannière de l’amitié, la jeunesse de l’espace francophone à se rencontrer au travers d’épreuves sportives et de concours culturels.
Autours de différentes disciplines, cette compétition internationale contribue à la promotion de la paix et du développement à travers des rencontres et des échanges entre jeunes francophones.
Elle permet le rapprochement des pays de la Francophonie et constitue un facteur de dynamisation de sa jeunesse en contribuant à la solidarité internationale dans le respect de l’égalité des genres.
Parmi ses objectifs, figurent aussi la découverte de l’originalité des cultures francophones dans toute leur diversité et le développement d'échanges artistiques entre les pays francophones. Les Jeux de la Francophonie favorisent également l’émergence de jeunes talents artistiques francophones sur la scène artistique internationale, tout en contribuant à la préparation de la relève sportive francophone en vue de sa participation à d’autres grands évènements sportifs, sans oublier la promotion de la langue française.