La pandémie du Covid 19 a frappé toutes les religions du monde notamment le christianisme et l’islam réduisant ainsi la célébration des fêtes de Pâques, de l’ascension et du Ramadan, l’une des plus importantes célébrations annuelles des deux religions.
La fin du Ramadan approche et les musulmans de Pointe-Noire de toutes tendances confondues, s’apprêtent à célébrer cette activité dite « fête de l’Aïd-el-Fitr », le premier jour du mois « shawwal » et le dixième mois dans le calendrier hégirien.
En effet, cette année, la fin du ramadan est fixée au 23 mai selon les calculs astronomiques, ce qui signifie que la fête de l’Aïd-el-Fitr sera célébrée le dimanche 24 mai. Il est probable que cette date soit retenue pour la majorité des pays musulmans.
Traditionnellement, l’Aïd-el-Fitr est une occasion pour les fidèles musulmans de se rendre dans les mosquées ou dans un grand espace public pour prier, parés de leurs plus beaux habits. C’est aussi, un moment de rassemblement en famille ou entre amis autour de repas typiquement traditionnels. En général, cette fête dure 3 jours.
Malheureusement, cette année et cela à cause du Coronavirus, rien ne sera plus comme avant. Car les autorités du pays ont interdit tout rassemblement à plus de cinquante personnes dans un état d’urgence sanitaire.
Compte tenu de la situation sanitaire due à la circulation du coronavirus dans le pays, les musulmans ne vont donc pas organiser d’événement pour la fête de l’Aïd-el-Fitr à la grande mosquée. D’après un musulman interrogé à ce sujet qui a requis à l’anonymat, la reprise des cérémonies religieuses dans les mosquées ne peut avoir lieu à l’occasion des grands rassemblements, telles que la fête de l’Aïd ou la prière de vendredi. « Les musulmans de Pointe-Noire sont donc priés à effectuer la prière de l’Aïd-el-Fitr à la maison, malgré le déconfinement annoncé il y a quelques jours par le premier ministre », a-t-il dit.
Notons que bien auparavant, la communauté chrétienne a, elle aussi célébré le 12 avril la fête de Pâques et le 21 mai celle de l’ascension dans un contexte particulier. Les messes publiques étant suspendues jusqu’à nouvel ordre, pour ainsi respecter les mesures barrières édictées par le gouvernement, l’Église catholique avait demandé aux fidèles de prier chez eux.