Publié aux éditions AD SIDERA, ce roman choc décrit un pan sombre de l’histoire de l’Afrique d’aujourd’hui.
« 1967, un enfant blanc disparaît sur une plage de Libreville. Son assassinat est escamoté par les protagonistes de l’époque. Meurtre politique, rivalité des sociétés pétrolières, vengeance personnelle, sorcellerie ? Vingt ans plus tard, Philippe, un coopérant français, remonte le temps pour mener son enquête. Celle-ci le mènera jusqu’aux portes de l’enfer. Un livre passionnant dont le véritable héros est l’Afrique où les crimes rituels perdurent. Écrit par un amoureux du Gabon d’après une histoire vraie, ce roman contient des révélations troublantes. », voilà ce qu’on peut lire à la quatrième de couverture.
Le roman raconte en effet une enquête menée en 1988 pour élucider le meurtre d’un enfant qui a eu lieu vingt ans auparavant, en octobre 1967. Le jeune Français Philippe qui mène cette enquête découvre différentes hypothèses.
Un règlement de compte de la part des services secrets nigérians à l’encontre d’un cadre d’une société pétrolière britannique (Shell) ayant décidé de verser ses royalties aux rebelles biafrais, sur fond de guerre du Biafra. Une opération typique de la Françafrique des barbouzes au service de la compagnie française Elf pour faire pression sur ce cadre de la Shell et récupérer des permis d’exploration pétrolière juteux, avec le soutien des partisans de Jean-Hilaire Aubame, alors que Léon Mba meurt à Paris.
Une opération sur fond de rivalité tribale entre les populations Mpongwé de l’estuaire du Gabon et les pêcheurs nigérians « des migrants ». Un crime crapuleux sur fond de boîtes de nuit pédophiles exploitées par la mafia corse de Libreville avec l’aide d’anciens mercenaires de la Garde présidentielle. Un règlement de compte entre un ancien collaborateur du régime de Vichy, réfugié au Gabon, et ce cadre de la Shell, ancien du SOE britannique pendant la Seconde Guerre mondiale.
La plus scandaleuse des hypothèses, car taboue, concerne les crimes rituels. L’un d’eux motive l’enquête qui donne à ce roman d’être fertile en intrigues. Toutes ces pistes font l’objet d’une partie du roman, mais se croisent et s’entrecroisent.
David Warnery est diplômé de l’Institut d’Etudes politiques de Paris et agrégé de philosophie. Il a passé une partie de son enfance au Congo et au Gabon, est retourné au Gabon et y a travaillé dans une grande entreprise pétrolière. L'ouvrage « Les rois sauvages » représente son premier roman.