Le Collège des ressortissants du Pool résidant à Brazzaville (CRPB) a réitéré, dans un communiqué publié le 13 juin, son appel en vue de l’implication des autorités du pays dans le règlement définitif de la crise du Pool.
Dans sa démarche, le collège a rencontré tour à tour plusieurs autorités publiques au nombre desquelles le préfet du Pool, le président du conseil départemental, le président du conseil des sages, le maire de Kinkala, le président de la CAMP, les évêques et plusieurs autres individualités en vue d’une démarche collective pour une solution durable à la lancinante crise du Pool.
« Nous avons contacté même des députés des départements qui partagent des frontières avec le département du Pool tels que les Plateaux, la Bouenza, la Lékoumou. Le Collège entend également rencontrer le pasteur Ntoumi pour la même cause », a déclaré le coordonnateur, Prosper Mbaloula.
Dans ses propositions, il dit militer pour un département pacifié. De ce fait, il est exigé aux hommes et femmes voulant conduire les autres, à l’écoute, à la disponibilité, aux sacrifices, à l’amour du prochain et à la tolérance, en se référant au dicton « Aide-toi, le ciel t’aidera ».
Le CRPB se veut l’interface entre le pouvoir, les opposants et les Congolais ressortissants du Pool à l’étranger pour une communauté non des tribulations mais de résilience. "Rassurer le pouvoir et tous les pouvoirs à venir de la République est le crédo poursuivi pour sensibiliser les frères et sœurs à obtenir les bénéfices d’un partage équitable des richesses de la nation", tel est le principe de l'association.
Le CRPB estime que les secousses récurrentes dans le Pool créent les conditions d’un grand manque à gagner sur tous les plans. "Le CRPB est pour le relèvement, la réhabilitation, la redynamisation, la rénovation, la relance, la reconstruction, le rétablissement, la régulation de la vie harmonieuse", précise le communiqué.
Pour le collège, le Pool gagnerait à faire connaître aux diverses autorités, à tous les niveaux, cette démarche républicaine, qui date de 2018; car personne sinon aucun pouvoir établi n’interdirait les filles et fils de ce département de faire la promotion de l’unité, de la paix et de la concorde, en vue du développement de cette partie du pays.