Le conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), a débattu au cours de sa deuxième session, tenue le 23 juillet à Brazzaville, de certains projets de financement en vue de l’émergence de ses Etats membres.
Il s’agit de la création des industries de production de patte alimentaire au Cameroun, la construction d’une usine d’huile de palme et de savonnerie au Gabon, l’installation d’une usine de fabrication de laiterie au Tchad. Les infrastructures routières transfrontalières entre le Tchad et le Niger font également partie des priorités que s’est fixées la Banque pour faire de sa zone, un seul espace économique.
Les opérateurs économiques et les Banques bénéficieront de l’appui du fonds français pour l’environnement, dans toutes leurs opérations concernant les écosystèmes forestiers dans la sous-région.
« Je peux vous garantir que la Banque se porte bien et elle a des moyens. Elle a engagée des reformes importantes qui lui permettra de pouvoir mobiliser les ressources appropriées qui conviennent aux Etats et aux opérateurs économiques de la sous-région », a assuré le président du conseil d’administration, Michaël Adande, indiquant que les Etats membres, les banques et partenaires respectent aussi leurs engagements.
Selon lui, l’audit réalisé en 2008 dans le cadre du fonds régional de l’accord de partenariat économique, avait enregistré quelques faiblesses structurelles et organisationnelles qui rendent nécessaires et urgentes, des actions prévues dans le cadre des réformes institutionnelles.
Notons que le financement des projets d’infrastructures fait partie des fondamentaux que l’institution communautaire a inscrite dans son plan stratégique de 2013-2017, adopté en avril dernier. En vue, le développement socio-économique de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.