Après « L’éveil spirituel selon le christianisme des origines » publié l’an dernier, André Mouhani vient de signer son deuxième essai, toujours aux éditions Jets d’encre. Dans ce nouvel ouvrage, il aborde la même thématique de la foi chrétienne, en préconisant un cheminement d’ouverture à Dieu à travers le prisme de la science.
« Le monde d'aujourd'hui est en crise de foi », a déclaré le pape François. Alors que pendant des siècles l’homme s’est nourri des croyances de l’Église sans s’interroger, le monde actuel marqué par la science, dominé par un esprit cartésien, rationnel et logique, en recherche de certitudes et de preuves, se détourne des croyances. Tel est en effet le constat de l’auteur dans cet essai.
La société moderne marquée par le progrès scientifique est entrée dans l'ère du scepticisme, de l’agnosticisme et de l’athéisme. Pour André Mouhani, le message chrétien doit aujourd'hui s’adapter à cette évolution des mentalités. « Plus que jamais la religion a un sens, y compris dans les sciences », affirme-t-il.
Einstein lui-même, pour qui « la science sans la religion est boiteuse, la religion sans la science est aveugle », considérait déjà que la religion et la science, loin d'être antinomiques, se complétaient et œuvraient ensemble. Aussi, dans cet ouvrage, l’auteur invite-t-il le lecteur à examiner trois quêtes majeures de la science moderne, qui lèvent toute incertitude quant aux affirmations des Écritures saintes, le conduisant logiquement à la découverte de Dieu. Trois démarches à laisser au choix de la curiosité du lecteur.
Néanmoins, on peut dire, voilà un livre qui, dans un autre langage, se présente comme un retentissement actuel de la vision du pape Jean-Paul II dans son encyclique Fides et ratio (Foi et Raison), où les données de la Révélation et de l’entendement sont mises concomitamment au service de la foi, et donc du vécu en relation avec Dieu.
André Mouhani est né le 16 décembre 1959 à Brazzaville, au Congo, où il a commencé ses études. Par la suite, il est allé les poursuivre en Suisse et en Grande-Bretagne avant de travailler comme administrateur pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La religion et la spiritualité chrétienne ont été deux questions majeures de sa vie.