Le Conseil des ministres du 18 août dernier a adopté le projet de décret portant approbation du plan d’aménagement de l’Unité forestière d’aménagement (Ufa) Mimbéli-Ibenga, située dans la zone 1 Likouala, du secteur forestier nord.
La Congolaise industrielle des bois (Cib-Olam) est attributaire de ladite concession d’une superficie d’environ 669.589 hectares, par convention d’aménagement et de transformation. Selon le ministère de tutelle, la Cib-Olam a déjà réalisé un inventaire multi ressources pour évaluer les potentialités du bois, de la faune et des produits forestiers non ligneux de la concession.
Cette société a également réalisé une étude écologique ayant permis d’identifier les impacts de l’exploitation forestière et autres activités anthropiques sur les écosystèmes et de proposer des mesures d’atténuation. Une autre étude socioéconomique sur l’évaluation des activités des populations locales, afin de mieux articuler les politiques de réduction de la pauvreté a été aussi menée.
Un découpage de l’unité Mimbéli-Ibénga, permettant une gestion rationnelle de l’espace, en conciliant la production de bois, la collecte des produits forestiers non ligneux, la protection de la conservation des écosystèmes forestiers et le développement socioéconomique des populations riveraines fait de même partie du travail déjà réalisé.
« Ces travaux ont fait l’objet d’une rédaction des rapports d’études, de l’examen et de la validation des rapports par une commission interministérielle ainsi que de l’élaboration et de l’adoption du plan d’aménagement », indique le ministère de l’Economie forestière, soulignant que le Congo mène une politique d’aménagement des concessions forestières devant permettre une gestion durable des ressources forestières et garantir un approvisionnement soutenu de la transformation du bois.
Notons que le découpage de l’Ufa tient compte des séries de production de bois d’œuvre, de la protection des écosystèmes fragiles, de conservation et de préservation des espèces de faune et de flore, ainsi que du développement communautaire des populations riveraines grâce à un fonds de développement local alimenté par une redevance versée par la société.