La ministre de l’Economie forestière, Rosalie matondo et le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Maleye Diop, ont signé le 31 août à Brazzaville un accord de partenariat relatif à la mise en œuvre du projet « Renforcement des capacités des jeunes producteurs des localités de Mbandza Ndounga et Loumo dans le département du Pool. »
Financé par le Japon, à hauteur de trente-deux millions neuf cent vingt-cinq mille cinq cent cinquante FCFA, ce projet est d'une durée de six mois renouvelables. Il a pour objectif de susciter l’esprit d’entrepreneuriat auprès des jeunes sans emploi de ces deux localités, par le renforcement de leurs capacités opérationnelles dans les domaines d'agroforesterie et de la production des biens et services connexes.
« J’attire l’attention des responsables et techniciens du Centre de valorisation des produits forestiers non ligneux qui seront mobilisés pour assurer l’assistance technique dans le cadre de ce projet, d’être rigoureux à chaque étape d’implémentation, afin que les résultats soient effectifs », a indiqué la ministre de l’Economie forestière avant d'ajouter que « ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons ouvrir la porte à de nouvelles initiatives dans d’autres localités, toujours avec l’appui de nos partenaires. »
Pour le représentant résident du Pnud au Congo, Maleye Diop, ces activités, axées sur une approche de transfert de connaissances, devront à terme contribuer à l’autonomisation des jeunes, à l’amélioration de leurs conditions de vie, et au développement socioéconomique des localités concernées.
« D’autres activités complémentaires seront mises en œuvre avec les partenaires des départements ministeriels en charge des femmes, des jeunes et du Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants », a-t-il précisé.
Notons que le Pool est l’un des départements du Congo actif non seulement dans l’agriculture itinérante; mais aussi pourvoyeur du charbon de bois, de sciage artisanal, de fabrication des mortiers et autres bois de sculpture.
Les pratiques de déforestation impactent négativement les zones de captage des eaux et les forêts tropicales des bassins hydrographiques, affluents du Bassin du Congo.
L’accord signé entre les deux parties s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement de la paix par la promotion du relèvement socio-économique, le dialogue, l’éducation et la promotion d’opportunités au bénéfice des jeunes dans les zones affectées par la crise sécuritaire.