La directrice générale du secteur informel, Ida Marie Lafleure Massamba, entend poursuivre l'organisation des acteurs du secteur informel par secteurs d’activités et arrondissement, en vue de mieux orienter l’accompagnement.
Nommée lors du conseil des ministres du 20 août dernier, la directrice de cette nouvelle entité administrative a été installée à son nouveau poste par la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Yvonne Adélaïde Mougany, le 4 septembre à Brazzaville.
« La direction générale du secteur informel est l’organe technique qui accompagne le ministère des PME dans l’exercice de ses attributions en matière de gestion du secteur informel. Dans cette perspective, plusieurs missions sont assignées à ma direction générale pour atteindre l’objectif escompté », a déclaré la nouvelle directrice du secteur informel avant de relever qu’il s’agit, en effet, d’achever le travail déjà amorcé par le ministère de tutelle dont la structuration du secteur en sa charge. Le travail a été arrêté faute de moyen financier.
Elle envisage également, de concert avec son équipe, de concevoir et appliquer les politiques, stratégies et mesures incitatives au passage de l’informel au formel, participer à l’élaboration de la législation de la réglementation visant à développer ledit secteur, participer aux travaux des organismes sous-régionaux, internationaux et nationaux en vue de procéder à la prospection et la mise en œuvre de l’assistance technique en faveur de nos acteurs. « Le travail qui nous attend est colossal, c’est une lourde responsabilité », a-t-elle reconnu.
Qualifiant ce secteur d’une importance capitale, la ministre des PME qui insiste sur le travail en équipe a invité la directrice générale de ce secteur à cerner son secteur, pont de l’économie nationale dont la cartographie a démontré son potentiel de créateur d’emploi et d’amortisseur social. « Aller plus loin, en mettant en place ce que nous avons arrêté, à savoir l’élaboration d’un programme national d’appui au secteur informel. »
Rappelons que c’est en 2018 que la cartographie du secteur informel au Congo a été réalisée. Les départements concernés étaient ceux de Brazzaville, Pointe-Noire, la Cuvette, du Niari, la Bouenza et la Sangha. Cette étude a montré que ce secteur comptait 40206 unités économiques dont 60, 30% d’entreprises individuelles et 38,56% d’établissements. La majorité est concentrée dans les deux grandes villes du pays.
Les porteurs de projets seront accompagnés
Tel est, entre autres, l’objectif que s’est fixé le nouveau directeur général de l’Agence des très petites, petites et moyennes entreprises, Lin Cloud Kialoungou, également nommé en conseil des ministres du 20 Août dernier.
Pour ce dernier, sa nomination est l’aboutissement d’un processus amorcé il y a quelques temps. Celui-ci consistait d’après lui, à réformer l’agence avec des missions plus élargies.
« Nous allons nous focaliser sur le soutien et l’accompagnement aux porteurs de projets, créateurs d’entreprises. Nous allons aussi contribuer à la formation des acteurs. Ce travail sera exécuté en parfaite harmonie avec l’ensemble des cabinets conseils », a confié le nouveau directeur général.