Développement durable : mieux impliquer les industriels dans la lutte contre la pollution

Mercredi, Octobre 14, 2020 - 16:30

L’enjeu de la protection environnementale concerne aussi bien les pouvoirs publics que les usines responsables d’émission de gaz à effet de serre et de dégradation de la nature. En République du Congo, les autorités tentent de résoudre le problème en mettant en place de nouvelles normes et les moyens de contrôle.

L’engagement du pays en matière de protection de l’environnement a été réaffirmé, le 14 octobre, à Brazzaville, par le directeur général de l’Agence congolaise de normalisation et de qualité (Aconoq), Jean Jacques Ngoko Mouyabi, à l’occasion de la journée mondiale de la normalisation. L’évènement qui est organisé par la Commission électrotechnique internationale (IEC), l’Union internationale des télécommunications et l’Organisation internationale de normalisation (ISO), rend hommage aux activistes de ce domaine.

« Protéger la planète grâce aux normes », c’est le thème de cette cinquantième édition de la journée  mondiale dédiée à la normalisation. En effet, la question des normes s’intéresse aux solutions techniques couvrant les activités de production, les énergies, la qualité de l’air, du sol et de l’eau. L’application efficace de ces normes contribue, d’après Jean Jacques Ngoko Mouyabi, à réduire l’impact des productions industrielles sur l’environnement, à faciliter la réutilisation de ressources naturelles et à permettre de gagner en efficacité énergétique.

Au niveau international, des normes existent comme la norme ISO-14000 qui fournit des outils nécessaires aux entreprises et pouvoirs publics pour mieux gérer les problématiques environnementales et d’en évaluer les performances. « Cela offre des avantages tels que l’optimisation de l’utilisation des matières premières et des ressources naturelles ; la réduction de la consommation d’énergie ; l’amélioration de l’efficacité des processus ; la réduction des déchets et des coûts de rebut et l’utilisation responsable des énergies renouvelables », a signifié le directeur général de l’Aconoq.    

Le Congo s’est engagé dans l’élaboration des normes nationales en 2015, avec la création de son agence de normalisation et de qualité. L’agence a, par exemple, participé cette année au comité d’harmonisation des normes ISO 30500 et ISO 24521 spécifiques aux problématiques de traitement des eaux usées. Elle continue d’impulser en faveur des entreprises, l’élaboration des politiques environnementales ainsi que la mise en œuvre de leurs plans de gestion.  

L’atteinte de ces objectifs dépend en partie des moyens que l’État déploie sur le terrain. « Le gouvernement a la volonté et pris toutes les dispositions pour mettre en place un cadre législatif et réglementaire. Il a ensuite créé des structures techniques pour pouvoir faire ce travail sur le terrain. Evidemment, il peut y avoir des difficultés en terme de budget », a conclu Jean Jacques Ngoko Mouyabi.   

Fiacre Kombo
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Jean Jacques Ngoko Mouyabi/Adiac
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