Depuis vendredi 23 octobre et ce jusqu’au 28 du même mois, Le Festival international du film panafricain de Cannes (FIFP) a démarré son rendez-vous annuel à l’hôtel Martinez et à l’Espace Miramar à la Croisette de Cannes. Le Congolais Massengo-Ma-Mbongolo défend la "congoléité"
Selon le communiqué de presse, cette 17e édition est l’occasion de célébrer le cinéma indépendant et promet un millésime exceptionnel et beaucoup d’émotion. Certains réalisateurs se jouent des codes existants, d’autres innovent dans leur écriture cinématographique. Il souffle un vent frais et un regard nouveau panafricain sur le monde.
Le FIFP se veut d’être d’abord un ambassadeur de valeurs humaines à travers la proposition de films, conférences, cafés littéraires, cafés culturels, musique, dîner de Gala, expositions, meetings et networking.
Lors de la journée d’inauguration de cette grande rencontre cinématographique, un des moments forts a été la présentation de Massengo-Ma-Mbongolo de la "congoléité", une revendication identitaire exprimée sur tous les continents (Amériques, Afrique, Caraïbes) par les kongo déportés. Le public, subjugué, a manifesté une vaste empathie autour de "Malaki Ma Kongo", son champ de travail depuis plus d'une vingtaine d'années.
En cette année exceptionnelle, le jury d’action sera composé exclusivement de femmes. Il s’agit de Caroline Pochon, scénariste/réalisatrice/écrivaine, présidente du jury Fiction ; Céline Major, productrice, présidente du jury Documentaire ; Jeanne Romana, réalisatrice – écrivaine – productrice ; Nolda Di Massamba, réalisatrice – actrice – productrice ; Dorothée Audibert-Champenois, journaliste – cheffe monteure et Véronique Diarra, écrivaine, fille de l’ancien ministre congolais Paul Kaya.