Les conseillers départementaux et municipaux Gilles Latran Ngabangui, Marlin Dominique Okemba et Gerry Mbimba ont échangé, le 31 octobre, avec la population de Ouenzé sur les préoccupations des jeunes.
Lancée le 10 octobre dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri, la campagne de proximité sur la lutte contre la délinquance juvénile, notamment le phénomène "bébés noirs", s’est poursuivie le week-end dernier à Ouenzé.
Au programme de cette rencontre citoyenne, des échanges également autour des difficultés de transport en commun dues au phénomène de demi-terrains, ainsi que d’autres problématiques d’intérêt commun qui minent la jeunesse.
Selon les initiateurs, cette campagne, qui prendra fin le 5 février 2021, est une occasion de rendre compte à leurs mandants des textes adoptés au conseil départemental et municipal. Il s’agit aussi d’expliquer le motif des changements intervenus à la tête de la mairie de Brazzaville. « Ce que nous pouvons faire entant que conseiller, c’est d’écouter la population et transmettre leurs doléances aux autorités compétentes. Ces dernières mettront en œuvre des mécanismes pour pouvoir éradiquer ce fléau qui mine notre pays », a expliqué Gilles Latran Ngabangui, répondant à une question relative au phénomène « bébés noirs », une forme de criminalité en bandes organisées.
Cette rencontre organisée au siège du 5e arrondissement a été, en effet, un véritable lieu d’échange entre les participants ; une occasion de sensibiliser et conscientiser les jeunes, afin de trouver des approches de solutions audit phénomène.
Interrogé sur le bilan, à mi-parcours, des conseillers à deux ans de la fin de leur mandat, Gilles Latran Ngabangui a indiqué que le travail devrait se poursuivre.
« Les conseillers ont eu à conscientiser les jeunes ; nous avons eu à faire des propositions à la mairie concernant les travaux qui s’exécutent actuellement dans la ville. Il s’agit notamment de la pose des pavés dans les rues, le curage des caniveaux ; la réhabilitation des routes... », a poursuivi l’un des conseillers les plus jeunes de l’assemblée locale, précisant que la population pourra les juger à la fin du mandat.