Débutées le 2 novembre au Palais de la nation, les consultations initiées par le chef de l’Etat, Félix -Antoine Tshisekedi Tshilombo, poursuivent leur bonhomme de chemin. Ce sont les représentants des confessions religieuses, des acteurs de la société civile et des institutions d’appui à la démocratie qui ont ouvert le bal. Composante non moins importante à avoir été reçue par le chef de l’Etat, la délégation de la Commission d’intégrité et de médiation électorale (Cimé) en a profité pour lui prodiguer quelques conseils en rapport avec la marche du pays.
D’après le président de cette structure, l’Imam Moussa Rachidi, qui s’est confié à la presse au sortir de l’audience, ces consultations dont il a salué l’initiative favoriseront à coup sûr la fin de la crise actuelle. « La Cimé est consciente des difficultés que connaît le pays. Elle espère que ces consultations sortiront des résultats susceptibles de sortir notre pays de la zone de turbulence … C’est notre pays, nous devons insister pour qu’il y ait l’unité et la stabilité. Il y a plusieurs solutions pour sortir de cette crise. Et c’est ce que nous avons mentionné dans notre cahier des charges », a-t-il indiqué.
Et l’imam Moussa Rachidi d’ajouter que le chef de l’Etat devra interroger sa conscience pour qu’on n’exacerbe pas cette crise. Il a, par ailleurs, indiqué que la Cimé a interpellé le président de la République parce que, a-t-il dit, « c’est lui qui a prêté serment, c’est lui qui doit interroger sa conscience parce que c’est Dieu qui lui a donné cette autorité ».