Risques de famine. Le Burkina Faso, le Soudan du Sud, le nord-est du Nigeria et le Yémen risquent de sombrer dans une situation de famine, ont averti vendredi l'Agence des Nations Unies pour l'Agriculture et l'alimentation (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. La FAO et le PAM pointent une conjonction de facteurs (conflits, déclin économique, situation climatique extrême et pandémie du Covid-19) qui font basculer les populations plus profondément dans la phase d'urgence de l'insécurité alimentaire. La carte du monde montre que les taux d'insécurité alimentaire aiguë atteignent de nouveaux sommets à l'échelle mondiale, indique le rapport selon lequel seize autres pays sont fortement menacés par l'augmentation des niveaux de faim aiguë parmi lesquels le Cameroun, la Centrafrique, le Mali, le Niger, la Sierra Leone, la République démocratique du Congo.
Seconde Guerre mondiale. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé vendredi à mieux reconnaître le rôle des soldats noirs et asiatiques dans la Seconde Guerre mondiale, en amont des commémorations organisées dimanche pour les soldats morts au combat. Le dirigeant conservateur a rappelé que "des volontaires d'Inde, d'Afrique et des Caraïbes ont immensément contribué à la victoire" du Royaume-Uni et de ses alliés, dans un communiqué pour une campagne de la Royal British Legion, association qui aide les anciens combattants. La campagne "Souvenons-nous ensemble" de la British Legion avait publié la semaine dernière une lettre ouverte - signée entre autres par le maire de Londres, Sadiq Khan, et l'ancien ministre de l'Intérieur, Sajid Javid, deux hommes politiques britanniques d'origine asiatique-, déplorant que les contributions des soldats noirs et asiatiques à la Seconde Guerre mondiale aient été "oubliées".
Migrations clandestines. Les migrants débarquant sur les îles espagnoles des Canaries et ne bénéficiant pas d'un statut de réfugié doivent être renvoyés dans leur pays d'origine, a plaidé mardi la Commissaire européenne aux Affaires intérieures, en déplacement sur l'archipel confronté à une explosion des arrivées clandestines. L'archipel espagnol situé au large des côtes nord-ouest de l'Afrique observe une explosion des arrivées de migrants clandestins, plus de 11.000 depuis le début de l'année, soit sept fois plus que sur la même période en 2019. "Fournir une protection internationale à ceux qui en ont besoin est une obligation morale, un droit fondamental, mais ceux qui n'ont pas besoin de cette protection internationale doivent retourner dans leur pays d'origine", a déclaré la Commissaire européenne. Depuis plusieurs mois, les migrants africains ont repris la route des Canaries de préférence à la Méditerranée en raison d'accords de contrôles frontaliers conclus avec la Libye, la Turquie et le Maroc.