Côte d'Ivoire: Pascal Affi N'Guessan et Albert Toikeusse Mabri recherchés par la justice

Samedi, Novembre 7, 2020 - 13:27

la justice ivoirienne est à la recherche des deux opposants, Pascal Affi N’Guessan et Albert Toikeusse Mabri, pour avoir participé à un mouvement insurrectionnel et à la mise en place d’un Conseil national de transition, le 2 novembre.

 

Selon le procureur d’Abidjan, Richard Adou, les deux opposants, notamment Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) également candidat à la présidentielle et le président de l’UDPCI, Albert Toikeusse Mabri ont posé des actes constitutifs d’attentat et de complot contre l’autorité de l’État.  

Spécifiant les raisons de ces poursuites, Richard Adou a signifié qu’une vingtaine de personnes ont été arrêtées au domicile de l’opposant, Henri Konan Bédié et neuf parmi elles ont été libérées. Cependant, douze sont toujours entre les mains de la justice. Parmi lesquels, le deuxième responsable du PDCI, Maurice Kakou Guikahué. Alors que, le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan qui avait annoncé, au nom de l’opposition, la mise en place du Conseil national de transition et le président de l’UDPCI, Albert Toikeusse Mabri sont activement recherchés par la justice. Ils seraient en fuite.

Pour le procureur Richard Adou, en créant un Conseil national de transition et en annonçant un gouvernement parallèle, les leaders de l’opposition ont commis un acte de sédition  constitutif d’attentat et de complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national. C’est ainsi que le Parquet n’a pas attendu longtemps pour ouvrir une enquête sur la question.

« Se penchant sur les conséquences des appels de l’opposition à la désobéissance civile et au boycott actif, le procureur a saisi, le 30 octobre, notamment à la veille de l’élection, le doyen des juges d’instruction pour l’ouverture d’une information judiciaire, spécialement pour actes de terrorisme, attentat et complot contre l’autorité de l’État, meurtres, organisation et participation à un mouvement insurrectionnel », souligne la justice avant de préciser qu’elle n’a pas arrêté Henri Konan Bédié de peur qu’il ne supporterait pas la détention, compte tenu de son âge et de sa condition physique.

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