Du haut de ses 27 ans, la jeune esthéticienne, Déo Gracias Mouyeni, fait de ses créations une marque identitaire. Basée à Accra, au Ghana, elle partage son expérience et son savoir-faire dans certains pays d’Afrique de l’ouest.
« Je n’ai pas forcement choisi ce métier, ça m’est venu tout d’un coup lorsque je me suis retrouvée au Ghana, pour une formation en anglais et j’avais vraiment besoin de faire quelque chose pendant mes heures de repos. L’idée au départ était d’apprendre le maquillage pour moi-même, car je me rappellais de toutes les tracasseries au Congo quand il fallait passer des heures pour attendre son tour dans un salon de beauté », a laissé entendre la jeune maquilleuse congolaise.
Détentrice d'un diplôme en communication d’entreprise de l’université Marien Ngouabi, elle est arrivée dans ce métier par nécessité. La jeune maquilleuse congolaise a été encadrée dans ses débuts par Nancy Blaq, l’une des célèbres maquilleuses africaines d’origine nigérienne. Avec son parcours noble, avec des expériences uniques et un profil jeune qui inspire plusieurs femmes, Déo Gracias Mouyeni s’affirme et affiche un leadership admirable dans ce domaine. A travers des séances de coaching, séminaires, interventions lors des conférences et des foires de beauté.
Les cultures africaines au 1er plan
Déo Gracias Mouyeni s’est lancée le défi de révolutionner le monde de l’esthétique à travers le continent, tout en mettant en valeur les cultures africaines. Avec son label « LanoicheMakeup », ses créations et ses prestations sont sollicitées par les fans du beau. Passionnée du développement personnel, Mme Lanoiche, comme elle se fait appeler, se fait connaître micro en main, parcoure certains pays africains pour offrir des formations et des cours de maquillage et esthétique aux jeunes femmes africaines en quête de repère et d’inspiration.
« Tout d’abord, il est nécessaire de se faire connaître. Les réseaux sociaux m’ont permis de m’imposer dans cet univers et aujourd’hui j’ai pu créer un monde avec lequel je partage mes créations sur le maquillage, promouvoir mes prestations partout où je vais », a indiqué Déo Gracias.
Aussi ajoute-t-elle « mon projet est d’ouvrir un institut au Congo qui pourra recevoir les étudiants de tous les horizons ; un institut qui sera essentiellement axé sur les métiers de maquillage de haut niveau, photographie, avec un programme spécialisé et un suivi personnalisé, afin de permettre aux apprenants de mieux se positionner sur le marché du travail au Congo tout comme ailleurs pour les grands événements ».