Dénommé « Elenge mwasi na kelasi », le programme lancé récemment par le premier secrétaire de la Force montante congolaise (FMC), Vadim Osdet Mvouba, à Brazzaville, vise, entre autres, à soutenir la scolarisation des jeunes filles afin de les maintenir à l’école.
Consciente de la problématique selon laquelle la scolarisation de la jeune fille reste encore préoccupante en République du Congo, l’organisation de la jeunesse du Parti congolais du travail vient de mettre en place le programme « Elenge Mwasi na Kelasi ».
De l’école Fleuve Congo (Talangai) à l’école primaire Nkouka Boussoumbou (Madibou) en passant par le lycée Lumumba à Moungali, la délégation de la FMC a sensibilisé les élèves afin qu’ils l’aident à identifier d’autres jeunes filles issues des familles démunies, se trouvant dans l’incapacité de poursuivre leurs études.
Selon le premier secrétaire de la FMC, cette initiative intègre bel et bien la vision du chef de l’Etat qui a toujours prôné l’éducation et la solidarité envers les personnes vulnérables. « C’est une campagne qui consiste véritablement à lutter contre la déscolarisation des jeunes filles qui sont potentiellement des acteurs du changement de demain. Donc, nous devons absolument faire en sorte qu’elles fassent la plus belle expérience d’elles-mêmes. Je pense que cela passe aussi par l’éducation. Celle-ci est une arme redoutable contre la pauvreté », a indiqué Vadim Osdet Mvouba, précisant que les jeunes filles doivent être mieux éduquées, mieux formées, mieux cultivées pour répondre favorablement aux exigences qu’impose le développement.
Favoriser l’autonomisation de la jeune fille
Pour lui, le président du comité central du PCT, Denis Sassou N’Guesso, leur enseigne que l’homme doit être un producteur de solidarité, une valeur qui rend l’être plus humain. « C’est donc, teinter de solidarité que nous sommes ici justement pour accompagner ces jeunes filles sur le chemin de leur avenir. C’est en visualisant l’objectif que vous pourrez le matérialiser. Dès aujourd’hui, visualisez l’objectif. Encore une fois, force et courage et le Congo compte sur vous », a conseillé Vadim Mvouba qui a profité de l’occasion pour conscientiser les élèves, afin de les inciter au travail, gage de la réussite scolaire.
La secrétaire permanente chargée de la promotion de la jeune fille à la FMC, Rachel Kombela, a, de son côté, rappelé que le programme « Elenge mwasi na kelasi» visait également à favoriser l’autonomisation de la jeune fille.
D’après elle, après le lancement à Brazzaville, le programme se poursuivra sur toute l’étendue du territoire national. « La jeune fille est le pilier du développement. Elle est au centre des intérêts de notre parti. Pour qu’elle puisse s’épanouir et participer au développement, il est inévitable de passer par l’éducation. C’est un projet d’ordre national, parce que Brazzaville nous sert d’expérience. Il faudrait bien avoir la maîtrise de la chose avant d’engager d’autres départements », a-t-elle précisé.
Outre les écoles, la délégation de la FMC s’est rendue aux domiciles des premiers bénéficiaires du programme, afin de les emmener à l’école où ils recevront désormais une éducation de qualité.
Notons que d’après ONU-Femmes, près d’une adolescente sur quatre, âgée de 15 à 19 ans, n’est ni scolarisée ni en formation, contre un garçon sur dix, dans le monde. Chaque année, souligne l’organisation, 130 millions de filles dans le monde ne sont toujours pas scolarisées.