Le Parti pour la nouvelle énergie du Congo (PNEC), avec à sa tête son président Michel Mwika, a organisé une marche contre les crimes perpétrés dans l’est de la République démocratique du Congo. Cette activité a été organisée dans le but de lutter contre ces atrocités, mais aussi pour sensibiliser la population kinoise aux diverses mutilations que connaissent leurs compatriotes de l’autre côté du pays.
Les militants du PNEC ont fait procession, du rond-point des avenues des Huileries jusqu’à l’avenue de l’Enseignement, scandant des chansons et des cris d’indignation pour exprimer leur solidarité aux victimes des exactions commises par les milices et les chefs rebelles. Les manifestants arboraient des calicots avec des messages d’indignation ou d’interpellation aux autorités à ne point rester aphones face au désastre que subissent, nuit et jour, les habitants du Grand Kivu. Leur passage a suscité la curiosité du public et l’on pouvait voir des véhicules s’arrêter, mais aussi des piétons cherchant à s’enquérir du mobile de leur marche.
Prenant la parole, Michel Mwika, le président de ce parti, a fustigé l’indifférence dont font montre le gouvernement et les leaders politiques congolais qui préfèrent se livrer à des guerres de positionnement plutôt que s’occuper des vies qui périssent dans l’est du pays. Toujours dans son speech, le leader de PNEC s’est indigné du désintéressement des Congolais en général et des Kinois en particulier face à la situation de leurs compatriotes de l’Est.
Pour lui, le Congo connaîtra le vrai développement lorsque les Congolais auront la capacité de manifester contre le sang coulé d’un seul individu. « Je ne m’explique pas l’attitude de certains de mes compatriotes qui vivent comme si de rien n’était. Ils s’adonnent à l’alcool, chose que je ne leur interdit pas, mais leur silence les rend tout aussi coupables que les acteurs de ces exactions sur nos mères, nos sœurs, nos femmes, et nos filles dans l’est du pays », s’est-il offusqué.
« Nous sommes à notre troisième édition de la marche et nous ne comptons pas nous arrêter là. Nous projetons lancer une autre série d’activités dans des lieux publics tel que les universités et les écoles ainsi les églises pour éveiller les consciences sur cette affaire », a indiqué Michel Mwika dans son entretien avec la presse. Il a, par ailleurs, révélé sa satisfaction quant aux différentes réactions qu’affichent les gens sur sa démarche. Certains trouvent et applaudissent de deux mains tandis que d’autres rechignent. A noter que le PNEC et son leader vont, dans les tout prochains jours, se lancer dans des activités de masse dans le cadre de leur canevas d’activités pour l’année 2021.