5e édition Bilili BD : cinq artistes récompensés pour leur génie créateur

Mardi, Décembre 8, 2020 - 16:05

La soirée de clôture de ce rendez-vous international, mettant à l’honneur la créativité africaine en matière de bandes dessinées et arts graphiques, a été rehaussée par la remise de prix de cinq jeunes artistes dans les domaines de la bande dessinée et du cosplay.

Cette année, le prix du meilleur cosplayer a été décerné à Méliodas pour son déguisement en personnage de « Kara du désert ». Le jury a félicité l’artiste et reconnu à l’unanimité la qualité de son costume fait à la main, sa chorégraphie, sa perruque et la longue tenue de son maquillage. A cette occasion, il a bénéficié d’une enveloppe de 65 000 FCFA et de biens d’autres présents.

Terme dérivé de costume et play, qui signifie jouer, le cosplay est un loisir, une technique artistique, qui consiste à jouer le rôle de ses personnages préférés en imitant leur costume, leurs coupes de cheveux et leur maquillage. En raison de la pandémie de covid-19, les candidats de la catégorie « Adolescent » ne se sont pas confrontés sur scène. Le lauréat, déguisé en Akatsuki à travers « Un autre monde », a simplement été désigné par le jury. Comme récompense, il a bénéficié d’une enveloppe de 35 000 FCFA et d’autres cadeaux subsidiaires.

Le concours de BD, quant à lui, a été mis sur pied pour encourager, révéler et récompenser les talents bruts et amateurs, semi-pro ou professionnels de cet art très codifié. Pour son travail axé sur « Shadaï des totems », Raoul Evoundou a remporté le prix du jury dans la catégorie adulte en bande dessinée, tandis que le prix spécial art du jury, récompensant la qualité graphique, a été décerné à Dexter Boleko pour son travail sur « L’appel à la nature ». Les deux lauréats ont respectivement reçu des enveloppes de 65 000 FCFA et 35 000 FCFA, ainsi que quelques lots supplémentaires. Le prix du public est revenu à Badik’art.

Placée sous le thème « Le monde de demain : hyper connecté ou hyper isolé », cette 5e édition a eu le mérite d’avoir su interroger la notion de résilience dans un environnement hostile et trouver le moyen de créer et d’innover, malgré l’atmosphère ambiante et peu réjouissante causée par la pandémie de covid-19. Au terme de l’événement, Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Économie numérique, a invité les jeunes à  innover davantage en se tournant vers le numérique. Il a par la suite félicité les organisateurs de ce projet, particulièrement sa fondatrice, Joëlle Epée Mandengue dit Elyon’s, ainsi que les artistes sans lesquels le festival ne pourrait exister. « Vivement la sixième édition du Bilili BD, espérons-le dans un contexte sanitaire nettement différent », a-t-il souhaité.

Notons que durant cinq jours, en version physique et numérique, le festival Bilili BD a battu son plein à travers différentes activités : master class, salon des éditeurs, conférences-débats, exposition-photo, ateliers de formation, concours. « Je remercie toutes les personnes ayant contribué à la bonne tenue de la 5e édition du Bilili BD, que même la covid-19 n’a pas pu stopper. Rendez-vous l’année prochaine, nous comptons sur vous », a lancé Elyon’s.

Pour l’année prochaine, Bilili BD a été convié à plusieurs festivals de bandes dessinées et d’arts graphiques. Il présentera également lors de sa sixième édition un nouveau jeu congolais, en cours de conception, dénommé « Giza » signifiant l’obscurité.

Merveille Atipo
Légendes et crédits photo : 
Les artistes cosplayer, catégorie adulte, lors de la phase de présentation/Adiac
Notification: 
Non