Des scènes d’une vidéo publiée sur le Net les montrent même en train de « saccager » et de renverser des fauteuils des membres du bureau de leur institution ainsi d’autres mobiliers.
Des scènes de violence ont été enregistrées, le 7 décembre, dans la salle de plénière de l’Assemblée nationale au Palais du peuple. Les députés qui ont signé la pétition pour la déchéance du bureau conduit par Jeannine Mabunda se sont opposés à la plénière convoquée par cette dernière.
A en croire la vidéo qui circule sur le Net, ces députés pétitionnaires ont même « saccagé » et renversé des fauteuils des membres dudit bureau ainsi que la chaire pour la prise de parole des différents intervenants. Certains sont même vus en train de jeter ces fauteuils à terre. Des témoins cités dans un commentaire parlent de Jean-Marc Kabund qui « était lui-même en action ».
Dans un communiqué signé le week-end dernier, après le dépôt de leur pétition au bureau de l’Assemblée nationale, les pétitionnaires ont fait savoir que le bureau mis en cause ne pouvait plus convoquer la conférence des présidents ni convoquer une plénière en vue de l’examen des pétitions qui mettent individuellement en cause ses membres pour le seul fait qu’ils ne peuvent être à la fois juge et partie.
Pour ces députés frondeurs, en pareille circonstance, sur invitation du secrétaire général de la chambre basse du Parlement, la séance de l’examen de leur pétition ne pouvait être dirigée que par le doyen d’âge à l’Assemblée nationale assisté de deux députés nationaux les moins âgés. Ces députés ont, par ailleurs, avisé que toute tentative de convocation de la conférence des présidents ou d’une quelconque plénière par l’actuelle présidente de leur institution, Jeannine Mabunda, et son bureau à l’effet de statuer sur le mérite de leurs propres causes sera considérée comme une rébellion vis-à-vis du règlement intérieur et, partant, un acte irrégulier et non existant. Il est rappelé que dans cette pétition qui a récolté un nombre de signatures supérieur à celui de la moitié de députés nationaux, les pétitionnaires accusent le bureau conduit par Mabunda de mégestion.