La Journée mondiale du climat, célébrée le 8 décembre, est l’occasion de marteler sur une problématique cruciale concernant le présent et l’avenir de l’humanité. « Avant le déluge » est un plaidoyer se situant dans le même axe.
S’il est évident qu’un film ne peut changer le monde, il est pourtant vrai qu’un film peut faire réfléchir les hommes et les emmener à être plus justes et raisonnables dans leurs actions. Il faut que l’homme libère en soi le pouvoir sain de l’innovation, de l’imagination et de la créativité qui sommeille en lui afin de ne pas faire sombrer l’environnement dans lequel il vit dans le chaos.
Récemment nommé en tant que messager de la Paix sur les questions climatiques aux Nations unies, Leonardo Dicaprio se glisse dans un rôle important de son existence. Transitant entre les gaspillages du Groenland, le défrichement des forêts en flammes de Sumatra et les couloirs du Vatican, Dicaprio explore la façon bouleversante dont les changements climatiques impactent la planète. On y découvre l'homme et non l'acteur qui cherche à comprendre le pourquoi et le comment la terre souffre ainsi que l'impact sur les populations du monde entier. « A quel point a-t-on fait des dégâts et peut-on encore renverser la tendance ?... Pouvons-nous infléchir notre trajectoire à temps ? », s’interroge Leonardo Dicaprio dans sa narration.
Film documentaire américain sorti en 2016 et réalisé par Fisher Stevens, « Avant le déluge » montre combien le développement des nations et tous les progrès scientifiques et technologiques réalisés ces dernières décennies ont fortement modifié le climat à cause d’une forte émission du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Certaines preuves visuelles de l'aggravation de la crise environnementale sont violentes mais bien réelles. Le but étant donc d’interpeller les dirigeants et les populations du monde entier à une prise de conscience immédiate et à un redoublement d’efforts pour ne plus continuer de massacrer la terre.
Ce documentaire, d’environ 1h 40 min, plait notamment à voir ou revoir à cause de son sens de pragmatisme. En effet, il ne fait pas de détour mais montre à la fois les pays et gouvernements responsables et parallèlement les victimes les plus touchées même si l'humanité tout entière l'est et le sera de plus en plus si la génération présente ne se responsabilise pas face à ses actions. Des conséquences horribles pour nous mais surtout pour les générations futures qui devront vivre de nos erreurs sans compter sur notre apport.
Au final, « Avant le déluge » partage de manière informative et captivante la façon dont la société peut empêcher la disparition des espèces en voie d'extinction, d'écosystèmes et de communautés à travers le monde.