Agée de 19 ans et étudiante en deuxième année de management d’entreprise à la Haute école Leonard De Vinci (HELDV), Yésodie Bokolo Ndossa a été sacrée « Lady universities » lors de la soirée finale du concours qui s’est tenue le 13 décembre à Brazzaville.
Yésodie Bokolo Ndossa est la toute première détentrice du titre du concours « Lady universities », ayant mis aux prises huit étudiantes en provenance de huit universités implantées à Brazzaville, à savoir : l’Institut supérieur de gestion, la faculté des sciences économiques de l'Université Marien-Ngouabi, l’université Henri Lopes, la Haute école Leonard De Vinci, l’institut supérieur de commerce Cerec-Iscom, l’Ecole africaine de développement, l’Institut supérieur polytechnique-université et l’Ecole supérieure de gestion et d'administration des entreprises.
Sceptique à l’idée de participer à ce concours interuniversitaire, la jeune étudiante s’était vite ressaisie dès qu’elle avait été sélectionnée comme représentante de son université. « Je suis très fière de moi aujourd’hui et contente d’avoir été couronnée Lady universities 2020. Cela n’a pas été facile car j’ai dû travaillé durement afin de rédiger et présenter devant le jury un projet de qualité puis prester avec élégance lors de cette soirée », a déclaré Yésodie Bokolo Ndossa.
Aux autres candidates n’ayant pas démérité, elle leur a félicité pour tous les efforts fournis et leur a encouragé de considérer cette expérience comme un vrai moment de rencontre, de découverte et de partage. Au titre de Lady universities 2020, la lauréate bénéficiera d’un voyage aller-retour Congo-Sénégal, du financement de son projet portant sur l’autonomisation des femmes rurales et d’un exemplaire du livre « Entreprendre en Afrique » de Cyril Gael Bokilo.
Outre la miss, Sagesse Gambou, étudiante en 1ere année de logistique et transport à l’Institut supérieur polytechnique-université et Ruth Bongomas, étudiante en 3e année d’administration des entreprises à l’Ecole supérieure de gestion et d'administration des entreprises, se sont respectivement positionnées première et deuxième dauphines.
Notons que pour cette première édition du concours « Lady universities », le public a apprécié l’initiative et a souhaité qu’elle se poursuive. « Il s’est déjà tenu dans les années antérieures, à Brazzaville, des concours interuniversitaires qui prônent l’intellect et non les attributs physiques. Malheureusement, ces initiatives ont été éphémères. Espérons que ce ne soit pas le cas pour Lady universities sinon ce serait regrettable. Aussi, le comité d’organisation doit communiquer régulièrement sur les activités et efforts menés par la miss durant son mandat », a estimé Jelnie Egnié, une Brazzavilloise assistant à la soirée.
Par ailleurs, le public a exhorté le comité d’organisation à faire preuve de plus de professionnalisme dans l’organisation de l’événement lors de ses prochaines éditions car il y a eu beaucoup d’amateurisme et un manque de concentration de la part de certaines candidates.