Après avoir féléicité le chef de l’Etat pour son discours sur l'état de la Nation, la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) propose au garant de la Nation et de la bonne marche des institutions du pays, d’intégrer plutôt dans son prochain gouvernement « des jeunes qui ont de l’expertise dans les différents domaine ».
Dans sa réaction en rapport avec le discours du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, sur l’état de la Nation, prononcé le 14 décembre 2020 devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) exhorte le chef de l’Etat à ne pas travailler avec « les gens qui ont des mains sales ». L’ONG de défense des droits de l’homme établie en République démocratique du Congo (RDC) conseille au chef de l’Etat, de « travailler plutôt avec des jeunes qui ont de l'expertise dans tel ou tel domaine ». « La FBCP propose au président de la RDC de n’intégrer, dans son nouveau gouvernement appelé Union sacré, aucun député ou sénateur, les anciens ministres qui ont la main sale et cités dans des dossiers de détournement des deniers publics, des violations des droits de l’homme, etc., », écrit cette ONG dans un communiqué publié à la suite du discours de Félix Tshisekedi.
La FBCP, qui reconnait que la réalisation des promesses faites par le chef de l’Etat va poser des problèmes compte tenu des habitudes développés par les uns et les autres, tient à exhorter Félix Tshisekedi à ne pas tenir compte de tous ces les appels qui ne correspondent pas à la sa vision de la gestion du pays. « C’est pour cette raison que, la FBCP tient à rappeler au président de la République que dans son pays, il y a plusieurs flatteurs politiciens que lui-même connait très bien », a fait savoir cette ONG. Dans l’objectif d’éviter la politisation de l’appareil judiciaire la FBCP dit attendre du président de la République, Félix Tshisekedi, de confier le ministère de la Justice et celui de Droits humains à la société civile. L’association l’appelle également à veiller à ce que le Conseil supérieur de magistrature remplisse pleinement ses devoirs et obligations.
Alors que pour la discipline au sein de l’armée et de la police ainsi que la lutte contre l’insécurité créée par les hommes en uniformes et en armes, cette ONG conseille, par ailleurs, au président de la République de nommer des nouvelles personnes dans la chaîne de commandement ainsi qu’un nouveau auditeur général de l’armée.
La FBCP attend, enfin du Président d’exiger un audit dans toutes les ministères et les entreprises publiques.