Elu président de la Fédération congolaise de handball (Fécohand), l’ancien 1er vice-président de cette structure souhaite rassembler tout le monde, afin de « redonner au handball congolais son image d’autant ».
En présence des représentants du ministère des Sports et de l’Education physique, César Dzota a été choisi pour diriger la Fédération durant l’olympiade 2021-2024 par l’ensemble des votants présents dans le salon VIP du stade Alphonse-Massamba-Débat.
Se disant fin connaisseur du handball congolais, César Dzota devrait compter sur l’expérience de son 1er vice-président, Yoka Tanguy, et autres membres du bureau exécutif, pour mener à terme son projet de développement sportif.
Sibiranti Diafara a été choisi 2e vice-président, suivi de Kammel Nguié et Marthe Tchitoula, en qualité de 3e et 4e vice-présidents. Jean Pierre Longuet, Evariste Massamba, Disney Ngouoni et Jean Mbama évolueront respectivement, dans ce nouveau bureau, aux postes de secrétaire général, secrétaire général-adjoint, trésorier général puis trésorier général-adjoint. Ashley Poutance, Carine Moussima et Allaire Kentulien sont des membres, tandis que le commissariat aux comptes est composé d’Opélé Oborobea, Dieudonné Nganga et Norbert Ondzé.
« Vous avez suivi comment les débats se sont déroulés et je suis sorti vainqueur au terme des travaux. La victoire revient au handball, car tout le monde est gagnant. Nous allons nous rapprocher de nos amis qui n’ont pas eu la chance de bénéficier de la confiance des électeurs afin qu’on travaille ensemble. Ma priorité est d’abord de rassembler tous les acteurs du handball. Au cours de ces rencontres, nous devrons parler de tout, avant de procéder à la formation des coaches, athlètes et dirigeants », a annoncé César Dzota.
La nécessité d’instaurer l’unité au sein de la plus haute instance du handball congolais s’impose vraiment, puisque l’atmosphère dans laquelle s’est déroulée l’assemblée générale élective, a laissé perplexes les observateurs.
Après avoir demandé, sans suite favorable, le report de ce grand rendez-vous auprès du ministère de tutelle, le président sortant, Jean Claude Ibovi, avait jugé bon de ne pas participer aux travaux des assemblées ordinaire et élective. Cela a conduit l’un des candidats, Guy Jonas Tsiba, à proposer et faire voter une motion de déchéance du bureau sortant.
Après débats, ce dernier a préféré sortir de la salle, estimant que son droit n’était pas respecté, accusant ainsi la direction générale des sports d'avoir validé « l’inacceptable ».