Roman-fiction de 256 pages publié récemment aux éditions L’Harmattan, « La parenthèse du bonheur » est une exaltation de Kinkala, cette terre du département du Pool qui a vu grandir l’auteur et qui aujourd’hui nourrit son imaginaire au quotidien.
Après le roman « Une vie de chien au Labrador » paru en 2013, Gandard Yindoula revient sur le devant de la scène littéraire avec son livre « La parenthèse du bonheur ». Structuré en plusieurs parties, l’ouvrage met en lumière Pierre Quiroule et Soleil Eté, deux jumeaux séparés à leur naissance. Le destin les a éloignés et placés aux antipodes : Europe- Afrique, blanc-noir et nanti-démuni.
Alors qu’ils ne doutent pas un seul instant qu’ils sont de vrais jumeaux, un jour leur chemin finit par se rencontrer. Les douces amours lycéennes dans la région de la Côte d'ébène et les meurtres qui les suivent révèlent tout de l'histoire, des charmes et de la solennité de Kinkala.
Orphelin de père avant l'âge de 10 ans, Gandard Yindoula a fait ses études primaires et secondaires à Brazzaville, à Kimpila et à Kinkala où il réside actuellement. Fort de ces années vécues dans la préfecture du Pool, au Congo, l’auteur a voulu rendre hommage à sa terre. En ce sens, ce roman est une véritable archive historique car elle rappelle beaucoup l’histoire de certains sites touristiques, endroits, habitudes, acteurs politiques et autres événements qu’a connus cette ville de Kinkala.
« A cet endroit du grand fleuve monotone, il semble que ce paysage soit ainsi depuis le commencement de l’univers. Le confluent du Djoué arborait déjà ses raffinements pierreux dès le début de la création. Venez voir et vous croirez… Des eaux rencontrent des eaux dans un décor naturel et fantastique », a écrit l’auteur à la page 9 du livre. Pour lui, l’histoire littéraire du Congo est vive telle une braise et se doit d’être racontée génération après génération.
Né à Brazzaville, Gandard Yindoula est licencié es lettres. Il réside et enseigne actuellement à Kinkala.