Il faudrait un Global Positioning System pour suivre à la trace Prodiges Saint-Auffret tant il est parfois difficile de la localiser sur le globe terrestre. Ses derniers voyages parlent d’Europe, d’Afrique et d’Amérique et si la « Mwassi Boss » - titre de son 1er livre – réside officiellement à New York, le GPS nous enseigne qu’elle séjourne à Brazzaville en ce début d’année.
C’est sur la grande toile que Prodiges Saint-Auffret s’est montrée à la face du monde, un monde qu’elle conjugue au féminin sur les réseaux sociaux où la Congolaise séduit une forte communauté de followers. L’influenceuse congolaise y partage ses valeurs et ses expériences, militant pour le droit des femmes, des femmes qu’elle engage à s’inscrire de façon positive dans une société où elles peinent à trouver trop souvent leur place véritable. Elle doit sans doute cet engagement d’une époque marquée à ses débuts par un emploi de Lawyer Intern dans un cabinet d’avocat à Pointe Noire et dans la défense d’une cliente secouée par un divorce douloureux. Il en est né la société Mic Luz Group et l’Executive Congolèse Woman n’en finit plus depuis de tracer une route pour la gente féminine, une route balisée de conseils aussi sages que précieux. Passionnée de journalisme, on lui doit également la création du magazine « Loba » - Prodiges s’est illustrée par sa plateforme « Championnes du Net », un rendez-vous partagé par les amoureuses de l’ère digitale. Par ailleurs, sa Web Emission « Dis-moi grande sœur » aura donné naissance à un livre.
Originaire de Ouenzé, Prodiges Saint-Auffret a sorti en fin octobre 2020 « Dis-moi grande sœur », un ouvrage écrit à New York sur fond de coronavirus, celui qui ravage les Etats- Unis. Le livre partage l’expérience de trente femmes interrogées sur le monde d’aujourd’hui et parcourt les étapes d’une vie ordinaire, qui pourrait être la notre, en sept thématiques : L’ambition, l’amour, l’infidélité, le divorce, le célibat, la maladie et la mort. Autant de sujets à réflexion où l’auteure dévoile le questionnement de l’existence et pose ses mots en réponse. « Moi, petite fille de Ouenzé, coincée entre les quatre murs de mon appartement à New York, de l’autre bout de la terre, et si je couchais mes peurs, mes inquiétudes sur un papier ? Et si j’envoyais un S.O.S ? » peut-on lire en extrait de « Dis moi grande sœur ». Ce signal de détresse international aura été reçu 5 sur 5 par les lectrices fidèles de la mwana boss qui confie : « La mort ne devrait pas nous effrayer, elle doit nous aider à prendre conscience que la vie est courte. Trop courte pour rester coincée dans des stéréotypes de pensée ». Pour toutes celles qui se veulent à l’écoute des aînées « Dis-moi grande sœur » est une sorte de guide pour qu’elles appréhendent au mieux leur vie de femme dans une construction personnelle positive.