Musique : « Toto », un chant qui appelle à l’unité et plus d’humanité

Samedi, Janvier 30, 2021 - 17:37

Extrait de son prochain album « Kaba » qui sera sur le marché de disque en Avril, ce titre demeure dans son univers musical afropop soul bantou. A travers cette chanson, la jeune chanteuse gabonaise, Pamela Badjogo,  s’insurge contre les violences racistes et sexistes.

« Toto » est une lettre adressée à l’humanité, à ceux et celles qui veulent construire l’unité en détruisant le racisme, le sexisme et toutes les autres formes de discriminations. Ce message délivré en bakaningui, langue bantou, est enrobé d’une musique savante aux parfums du jazz, des rythmes mandingues et de l’afro beat. Le son contemporain de ce single prenant parfois des accents traditionnels rappelle que la quête de l’unité est une affaire de toutes les générations, des anciennes comme des plus jeunes. A travers cette chanson l’artiste brise les barrières, mais aussi les genres musicaux au sein de son nouveau single.

Chanteuse et compositrice, elle a longtemps vécu au Mali avant de rejoindre la France. Pamela Badjogo est une créatrice à l’esprit ouverte, qui va au-delà de son art à la rencontre des gens et découvrir le monde. Finaliste du prix Découvertes RFI 2016, elle a longtemps assuré les chœurs des albums des grandes figures de la musique africaine telles que Salif Kéïta, Cheick Seck, les Amazones d’Afrique, les vocalises jazz avec le groupe afro beat et afro house qui font la fierté de la jeunesse africaine et de la diaspora africaine ; avant de se lancer en solo en 2016 et sortir son tout premier album « Mes Couleurs ».

Le titre « Toto » fait appel davantage à la solidarité, au partage face aux injustices et aux idées reçues à l’intolérance et aux discriminations dans cette période planétaire de repli sur soi à cause du coronavirus. « Kaba » veut dire le partage fraternel. Très engagée pour la cause des femmes dans ses paroles, elle dénonce les oppressions du quotidien à travers sa voix douce aux accents graves.  Elle est, par ailleurs, porte-parole des « Fees-ministres », un collectif qui soutient les femmes souhaitant engager des poursuites judiciaires suite aux agressions domestiques en France, et présidente du collectif « Mali Moussoya Yekobayé », cofondé avec la rappeuse Ami Yerowolo.

Cissé Dimi
Légendes et crédits photo : 
La pochette du single/DR
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