De son titre original « Overcomer », ce film est un message sur la nécessité de s’armer d’endurance comme arme ultime pour faire face à certains obstacles pouvant survenir dans la vie.
En plus d’être le réalisateur de cette fiction proche de la réalité, Alex Kendrick incarne aussi l’un des rôles principaux à travers le personnage du coach John Harrison. Bienveillant et courtois, l’homme est entraineur de basketball dans une école secondaire. Du jour au lendemain, sa ville entière est secouée lorsque la plus grande usine de fabrication ferme subitement ses portes. Sans ressources, des centaines de familles sont contraintes de déménager ou de changer de carrière. John Harrison est poussé par le directeur de l'école à devenir l'entraîneur de la course d’endurance d’Hannah Scott, une jeune élève asthmatique, orpheline de mère.
La jeune fille s'efforce sans relâche de dépasser ses propres limites, combien même autour d’elle ne se dégagent que du scepticisme et de l’impossibilité. Le cheminement sportif d’Hannah s’accompagnera d’une découverte de soi qui répondra à une interrogation qui la préoccupait depuis longtemps. Impressionné, John reprend confiance en soi grâce à son abnégation et sa détermination.
Réalisé avec maitrise, tout en véhiculant un puissant message d’espoir et de persévérance, « Battante » est sans doute un film émouvant. La qualité des images couplée à la sensibilité de la musique contribuent également à la beauté de ce long-métrage d’environ 1h 59 min.
Dans ce film, Alex Kendrick ne s’éloigne pas de son registre habituel, qui est celui d’éduquer et de stimuler la foi en Dieu et en la vie, qu’importe les difficultés qui peuvent se présenter à nous. A ce propos, plusieurs séquences du scénario sont une réelle invite à l’endroit de la société de développer davantage les valeurs d’altruisme, de patience, de charité, de confiance en soi, de solidarité, d’encouragement, etc.
Notons qu’après sa première sortie en mars 2019, « Battante » a rapporté près de 38 millions de dollars américains au box-office.