La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault, et l’ambassadeur de France en République du Congo, François Barateau, ont eu le 28 janvier, à Brazzaville, une séance de travail au cours de laquelle, les deux délégations ont fait le point sur une série de documents et ont réfléchi sur ce qu’ils feront dans les prochaines années.
" Nous sommes convenus avec la ministre de faire un point de notre coopération très riche en matière de climat, de protection d’environnement de la biodiversité. Nous sommes guidés par une série de documents bilatéraux, une feuille de route a été signée en mars 2019 par mon prédécesseur. Toute une série de documents tracent notre feuille de route pour le partenariat renforcé en matière de climat et d’environnement. Aujourd’hui, le besoin se fait sentir de voir ce qu’on a fait et ce qu’on peut faire dans les prochaines années. », a signifié l’ambassadeur de France.
Pour ce faire, les deux parties se sont entendues pour mettre en place un petit cadre de concertation à la fois souple et réactif au besoin pour faire avancer plus efficacement certains dossiers en vue de réagir vite à certaines demandes.
Le diplomate s’est dit satisfait de cette coopération qu’il juge d’excellente « Cette coopération est très riche, elle touche tous les aspects d’un pays », a indiqué l’ambassadeur tout en saluant le dynamisme de la ministre du Tourisme et de l'Environnement « Nous avons la chance d’avoir une partenaire qui répond très vite à nos questions et qui nous fait des propositions avec lesquelles on travaille très bien. », a-t-il dit.
Cette feuille de route que l’ancien ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery avait signée ouvre les nouvelles perspectives en matière d’approche et de gestion de la problématique climat. Les questions environnementales, notamment depuis la COP21 de Paris puis la COP22 de Marrakech, sont un enjeu mondial, un enjeu pour la planète, pour l’avenir de l’humanité.
Le Congo, au cœur du grand bassin du Congo, est un pays exceptionnel par son manteau forestier et par son réseau hydrique, a-t-il dit, ajoutant qu'il est également exceptionnel par un certain nombre de biens d’une rareté extrême tels que les tourbières. Il a indiqué que ce pays est donc dans tous les enjeux de conciliation entre d’un côté, la lutte contre le dérèglement climatique, et de l’autre, la mise en valeur de ses atouts naturels dans le cadre du développement économique, à condition que soit préservé tout ce qui doit être durablement préservé, parce que, cela est essentiel à l’avenir, non seulement du pays, mais plus largement de l’Afrique et de la planète.