Présidentielle 2021 : le Comité de crise de l’UFD soutient le candidat Denis Sassou N’Guesso

Samedi, Janvier 30, 2021 - 14:45

Dans une déclaration rendue publique le 30 janvier à Brazzaville, le Comité de gestion de la crise pour la réhabilitation de l’Union des forces démocratiques (UFD) a ouvertement annoncé son soutien au candidat Denis Sassou N’Guesso à l’élection présidentielle du 21 mars prochain.  

Les membres du Comité de crise justifient l’engagement de soutenir le candidat de la majorité présidentielle par le fait qu’ils n’ont jamais admis la dissolution de l’UFD. Ils ont, à cet effet, sollicité l’arbitrage du chef de l’Etat dans le processus de réhabilitation de l’UFD, dont ils espèrent toujours.

« Seul le président de la majorité présidentielle peut trancher le nœud gordien, en réhabilitant l’UFD qui retrouvera ainsi sa place au sein de sa famille, la majorité présidentielle, puis de participer avec les autres forces politiques à la campagne électorale et au plébiscite le 21 mars, du candidat Denis Sassou N’Guesso », a déclaré le président du Comité de gestion de la crise, Jean Samba.

Par ailleurs, les anciens militants de cette formation politique se comparent actuellement aux brebis perdues. Ils risquent d’oublier le chemin des urnes en privant de ce fait au chef de l’Etat son électorat toujours acquis.

 « Cet électorat se réfugie maintenant dans un repli identitaire, se drapant seulement des restes de sa dignité bafouée. C’est pourquoi le Comité de gestion de la crise estime être de son devoir de rassembler ces brebis perdues afin que celles-ci soient prêtes à répondre à l’appel du président de la République pour les prochaines échéances électorales », a-t-il renchéri.

En outre, les membres du Comité de crise ont constaté que la fusion par absorption de l’UFD, par le Parti congolais du travail,  a été une faute stratégique. En effet, a poursuivi Jean Samba, les tenants du courant liquidateur de l’UFD en ne s’entourant pas de la précaution de convoquer un congrès extraordinaire ayant pu assurer le consensus sur la question de la dissolution, ainsi que le stipulent les statuts du parti en leur article 96, ces « apprentis sorciers » ont de ce fait ouvert une boîte de Pandore d’où sont échappés des maux tels que la naissance d’une contestation ouverte ou sourde à cette décision unilatérale ; repli identitaire des anciens militants dépossédés de leur parti ; sentiment d’abandon et de dignité bafouée ; frustration ; désintéressement vis-à-vis de la chose publique et refus d’intégrer toute autre formation politique.

 

  

 

Roger Ngombé
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Le présidium du point de presse
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