Le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka, a eu une séance de travail le 30 janvier avec les responsables des commissions administratives pour se faire une idée du niveau d’exécution de l’opération de révision extraordinaire des listes électorales.
Lancées officiellement le 23 janvier, les opérations de révision des listes électorales comptant pour l’élection présidentielle du 21 mars s’achèveront le 7 févier prochain. Tenant à la réussite de ces opérations, gages de la maîtrise du corps électoral et d’une bonne organisation du scrutin, la CNEI a rencontré les administrateurs-maires de Brazzaville ou leurs représentants pour faire le point à mi-parcours de la révision des listes électorales dans leurs entités administratives respectives.
En effet, les quelques rares administrateurs-maires présents à cette rencontre ou leurs représentants ont chacun, en ce qui le concerne, présenté la situation sur le terrain. Sur l’ensemble, l’opération ne se déroule pas comme prévu dans les différents arrondissements de Brazzaville où la population peine à fréquenter les centres d’enrôlement. Parmi les raisons évoquées, il y a l’éloignement des habitations des centres d’inscription.
Selon certains responsables d’arrondissement, le travail de sensibilisation ne se fait pas tel que souhaité en raisons de l’insuffisance des outils de communication comme les mégaphones et bien d’autres raisons. « Chacun s’est exprimé pour qu’à partir de lundi les conditions soient améliorées compte tenu des difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Je pense que c’est une rencontre qui vient à point nommé au regard de quelques difficultés que nous avons. Nous espérons que les choses vont aller de mieux en mieux à partir du lundi », a indiqué l’administrateur-maire du sixième arrondissement, Frédéric Privat Ndéké, qui a dévoilé le contenu de cette rencontre à la presse.
Prenant l’exemple de Talangaï, il a annoncé qu’à ce jour il y a environ 500 inscrits d’autant plus que c’est pour la première fois que les inscriptions ne se fassent qu’au sein de l’arrondissement. L’emplacement du siège communal et l’éloignement de certains quartiers ne favorisent pas, a-t-il dit, les résultats tels qu’attendu. « C’est pour cette raison que nous avons pris une nouvelle initiative consistant à déployer deux nouveaux bureaux dans les quartiers pour être plus proche de la population. Je pense que la semaine prochaine, nous aurons plus d’inscriptions compte tenu de la proximité que nous avons voulu bien créer pour les quartiers Ipo-Manianga et Ngamakosso », a conclu l’administrateur-maire de Talangaï.