Créé le 30 janvier 2002, le Club 2002, Parti pour l’unité et la République (PUR) a commémoré le week-end dernier, ses 19 ans d’existence. Une occasion pour son secrétaire général, Juste Désiré Mondélé, de faire le bilan des activités menées pendant cette période et de projeter l’avenir.
Placé sur le thème : « Le Club 2002-PUR, dans un élan de responsabilité assumée, consolidons les acquis de notre démocratie », le 19e anniversaire de cette formation politique de la majorité présidentielle a été célébré, à Brazzaville, à travers un déjeuner de presse. En effet, ce parti qui a connu les hauts et les bas s’est affirmé au fil du temps, à en croire ses responsables, sur toute l’étendue du territoire national avec actuellement un sénateur, un député et des élus locaux dans tous les départements du pays.
« En 2002, nous avons pris l’engagement de soutenir l’action politique d’un homme d’exception qui apporte à la République pendant les moments tout aussi exceptionnels de l’apaisement, de la sérénité, de la prospérité et de l’espoir. 19 ans plus tard, nous sommes quasiment dans les mêmes circonstances parce qu’en janvier 2002, nous nous préparons à affronter l’élection présidentielle », a rappelé Juste Désiré Mondélé.
Le secrétaire général du Club 2002-PUR a, par ailleurs, exhorté les Congolais à aller consulter leurs noms et à se faire inscrire sur les listes électorales, car le vote est un droit civique. Saluant l’attitude de la Convention des partis républicains (Copar) qui n’a pas trouvé de candidat à la prochaine élection présidentielle, Juste Mondélé a dénoncé les raisons non fondées avancées par certains leaders des partis politiques de l’opposition qui ont décidé de boycotter le scrutin.
Selon lui, les arguments avancés par la Fédération de l’opposition congolaise et l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) pour justifier leur refus de participer à cette élection ne tiennent pas d’autant plus que cette plateforme et ce parti ont des problèmes internes en leur sein. « Ce sont des faux-fuyants, qu’ils n’induisent pas la population en erreur. Les raisons évoquées nous étonnent parce qu’ils jettent le discrédit sur le processus électoral. De Madingou, le processus qui est enclenché, toutes les composantes sont présentes à tous les niveaux », a répliqué Juste Désiré Mondélé.