Ouvrant les travaux de la onzième session ordinaire le 1er février à Brazzaville, le président du Sénat, Pierre Ngolo, a attiré l’attention des sénateurs sur la prochaine présidentielle qui peut être, selon lui, un moment de cristallisation des passions aux conséquences sociales néfastes si les acteurs politiques venaient à se dérober de leur ligne éthique.
Pour le président du Sénat, les politiques auraient tort et courraient le risque de disqualification si leur pratique constante devait avoir pour effet la fragilisation de la paix, l’aggravation de l’insécurité et la misère du peuple.
Il est revenu sur l’engagement manifesté par les Congolais avant, pendant et après la Conférence nationale souveraine pour le saut du monopartisme au pluralisme politique, fondé sur l’espoir d’un vrai changement devant impacter sérieusement et positivement la vie des citoyens désormais plus libres, entreprenants.
Il les a appelés à se comporter en dirigeants avisés toujours guidés par de vraies ambitions pour la nation et résolus à se plier devant le verdict populaire contribuant à l’essor de la démocratie.
Abordant le volet de la décentralisation, ce dernier a appelé les élus du peuple à contribuer efficacement à sa mise en œuvre. Il a rappelé les principaux axes de l’action de la chambre haute au cours de la seconde moitié de leur mandat, lesquels axes se déclinent au renforcement du contrôle surtout physique, à la mobilisation totale en vue d’une contribution efficace à la mise en œuvre de la décentralisation, ainsi qu’à la mise en évidence, par des initiatives hardies et bien structurées.
« De notre effort collectif et de notre tenue dans la société, dépendra la place que prendra le Sénat dans l’architecture institutionnelle nationale », a déclaré ce dernier.
Revenant au contexte du déroulement de cette onzième session, le président de la chambre haute a souligné la persistance de la pandémie du coronavirus Covid-19 avec l’apparition des variantes Britanniques, Sud-africaine et peut- être Brésilienne plus contagieux. Considérant qu’au stade actuel des connaissances, la vaccination demeure la seule garantie de soulagement, a conclu le président du Sénat.