Organisée par le média en ligne www.arts.cd, sous le thème : « Les priorités africaines de Felix Tshisekedi à la tête de l’Union africaine », la conférence annoncée ce jeudi 4 février 2021 sera animée par sept journalistes.
Concernés en premier par le sujet de la rencontre, les trois journalistes congolais, en l’occurrence, le responsable éditorial de www.arts.cd, Onassis Mutombo, Jordache Diala (Journal La Prospérité) et Yves Kalwira (Journaliste et Manager de Zik+) sont au nombre des sept orateurs de la rencontre en ligne. Ils l’animeront pendant une heure conjointement avec quatre de leurs confrères de la sphère médiatique culturelle du continent. Il s’agit du Malien Mory Touré (promoteur et animateur de la Radio Africa), le Brazzavillois Laudes Martial (Promoteur de www.nouvellesducongo.info et correspondant de RFI, AFP), le Nigérien Souley Moutari (Le Sahel du Niger ) et la Togolaise Alice Lawson (Journaliste et administratrice principale de www.africahotnews.com ).
Par le biais de cette conférence, le portail numérique des arts et culture en RDC susmentionné se lance dans une ambitieuse démarche. En effet, l’organisation fait savoir qu’au travers de son webinaire, elle entend « ouvrir la fenêtre identitaire et culturelle panafricaine ». Dès lors, les sept journalistes africains, orateurs précités, prendront la parole dans la perspective de « poser des jalons afin que le mandat de la République démocratique du Congo soit prometteur et porteur de solutions durables aux problèmes prioritaires d’une Afrique culturellement forte ». Ce, dans l’esprit des résolutions de la 33e session ordinaire de l’Union africaine tenue en vidéoconférence du 30 septembre au14 octobre 2020 à Addis-Abeba (Éthiopie). Ils tiennent de la sorte contribuer à leur niveau pour que le thème retenu alors pour l’année 2021, savoir « Art, culture et patrimoine levier pour l’édification de l’Afrique que nous voulons » ne reste pas lettre morte.
Les sept journalistes du webinaire estiment que les effets de la pandémie de Covid-19, ne devraient pas entamer la célébration de l’année des arts, de la culture et du patrimoine. Ils comptent mettre à profit autrement ce contexte particulier dans lequel les Etats membres sont encore confrontés imposant, souligne-t-on, « des coûts humains, financiers et économiques énormes à l’Afrique ». Leur détermination est portée par l’organisation qui voit désormais en la crise « une opportunité de réexaminer les priorités socioéconomiques du continent ». Tout autant que de réévaluer à sa juste mesure « le rôle des artistes qui, loin d’être des artisans sont des génies créateurs ».
Par ailleurs, ce sera aussi le lieu d’estimer « la contribution nécessaire au renforcement des secteurs sanitaires et sociaux plus résilients en vue de l’égalité, de l’inclusion, de la cohésion sociale et de la Renaissance africaine ».