Le ministre des Sports et de l’Education physique a officiellement lancé le 4 février la saison sportive 2021-2022. Hugues Ngouélondélé a défini les règles de jeu de la nouvelle olympiade en s’appuyant notamment sur le contrat d’objectif et de performance
La saison qui vient d’être ouverte, est la première de l’olympiade 2021-2024. Pendant cette olympiade a rappelé le ministre des Sports et de l’Education physique, les athlètes congolais ont d’immenses défis à relever d’autant plus qu’ils participeront aux Jeux africains de 2023 à Accra au Ghana puis aux Jeux olympiques de Paris en France. « Nous nous fixons pour objectif de figurer sur les podiums. Pour atteindre ces objectifs, nous devons nous mettre résolument au travail, avec rigueur dès maintenant », a précisé Hugues Ngouélondélé.
Le ministre des Sports a mis en avant l’importance de la signature des contrats d’objectif et de performance pour donner plus de valeur au partenariat stratégique qui existe entre le ministère des Sports et le mouvement sportif. Le contrat d’objectif et de performance a-t-il rappelé, est la traduction opérationnelle et financière d’une politique sportive partenariale, visant des objectifs à atteindre, basée sur des engagements réciproques, lesquels seront évalués chaque année.
Au cours de la dernière olympiade, les performances des athlètes congolais n’ont pas été satisfaisantes, a quant à lui, reconnu le Comité national olympique et sportif congolais (Cnosc). Le Cnosc ambitionne cette fois-ci tout de mettre en œuvre pour une participation de qualité aux JO de Paris 2024. « Nous devons les uns et les autres nous engager pour une équipe congolaise de qualité à ces jeux », a souhaité André Blaise Bollé. Le premier vice- président du Cnosc a par ailleurs plaidé en faveur de la concrétisation du projet du Centre de perfectionnement olympique à Kintélé afin d’inviter le gouvernement à trouver des solutions pour faire vivre les infrastructures sportives
Le projet de centre de perfectionnement olympique de Kintélé mérite d’être concrétisé pour la préparation de nos athlètes aux compétitions continentales et mondiales. « Ce centre qui offre toutes les conditions pour le respect des mesures barrières contre la Covid-19 est en train de mourir pendant que nos athlètes errent çà et là à la recherche des sites d’hébergement et d’entraînement , à l’exemple de ceux de natation. Nous devons conjuguer nos efforts pour la suivie de ce complexe qui se détruit à petit feu », a-t-il renchéri.