Présidentielle 2021 : la révision des listes électorales prorogée jusqu'au 10 février

Lundi, Février 8, 2021 - 16:30

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI), qui a obtenu le report de la date de clôture des opérations de révision des listes électorales du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, a justifié sa démarche par l’engouement des populations à se faire enrôler en vue du prochain scrutin présidentiel.

Prévues initialement du 23 janvier au 7 février, les opérations d’enrôlement sur les listes électorales, en vue de la présidentielle du 21 mars, s’achèveront le 10 février à 17 heures. Le président de la coordination de la CNEI, Henri Bouka, s’est félicité le 6 février, au cours d’une conférence de presse, de l’implication des différents acteurs, surtout des candidats déclarés à cette élection.

« Nous pouvons dire qu’à la date d’aujourd’hui, les opérations se déroulent très bien dans les 123 circonscriptions administratives que compte notre pays. Au 4 février, nous avons au total 80 028 inscrits qui viennent de s’ajouter aux électeurs qui figurent de manière permanente sur les listes électorales », a-t-il annoncé, espérant que  la rallonge de trois jours accordés permettra d’inscrire le maximum de nouveaux électeurs.

S’agissant de la question de la présence résiduelle des personnes décédées sur les listes électorales, Henri Bouka a rappelé que cela a été toujours une préoccupation pour les organes chargés d’organiser et de gérer les processus électoraux. Il a également rassuré que le travail se fait bien, conformément aux lois de la République.

« Nous en profitons pour dire que ceux qui savent avoir voté en 2016, en 2017, sont sur les listes.  Notre mission est d’établir de bonnes listes. Il n’est point de maintenir sur les listes des gens qu’on aurait dû radier. Nous n’avons pas le mécanisme de radier de manière automatique mais nous avons un dispositif pour faire échec aux petits malins de moralité peu recommandable qui iraient voter à la place des morts », a déclaré le président de la CNEI.

Interrogé sur le respect des délais pour l’organisation d’une élection libre et apaisée, Henri Bouka a signifié que le temps restant est suffisant pour réaliser les différentes opérations. Il s’agit notamment de la saisie des renseignements collectés, leur mise sous forme de listes électorales et l’édition des cartes d’électeur, ainsi que la distribution concomitamment du matériel nécessaire à la tenue du scrutin.

« Rien ne nous manque, nous savons depuis cinq ans que l’élection présidentielle allait intervenir courant mars 2021 avant l’expiration du mandat du président en exercice. Nous travaillons avec acharnement, sans se désemparer pour arriver à la date du 21 mars avec un scrutin en boîte bien fait », a-t-il indiqué.

Parfait Wilfried Douniama
Légendes et crédits photo : 
Henri Bouka ; les potentiels électeurs vérifiant leur nom/Adiac
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