Bassin du Congo : prévenir les risques de propagation des maladies de la faune sauvage à l’homme

Mercredi, Février 10, 2021 - 13:46

Les partenaires au développement viennent de publier un Livre blanc, pour interpeller les dirigeants de la sous-région sur la nécessité d’améliorer la conservation et l’utilisation durable de la faune sauvage, dans un contexte de crise sanitaire de Covid-19.   

La publication du Livre blanc intitulé « Reconstruire en mieux dans un monde post-covid-19 : réduire les risques de propagation de maladies à l'homme liés à la faune sauvage » fait suite à la conférence numérique GLF biodiversité au cours de laquelle le Programme de gestion durable de la faune sauvage a été mis en place.

Ce document de guide, à en croire ses initiateurs, vise à permettre aux décideurs de mieux comprendre les raisons de la propagation des maladies comme les zoonoses peuvent se répandre et devenir des épidémies, y compris les moyens de prévenir, détecter et répondre à de futures propagations/épidémies, en mettant l’accent sur les interventions prioritaires aux interfaces entre l’homme, la faune et le bétail.   

« Le Livre blanc a été réalisé́ dans le cadre du Programme de gestion durable de la faune sauvage, qui permettra de tirer des enseignements essentiels sur la manière de prévenir, de détecter et de répondre à de futures épidémies par des politiques et des pratiques nationales et transfrontalières appropriées dans le contexte des sites partenaires », indiquent les initiateurs.

Il faut noter que le SWM Programme est une initiative internationale majeure visant à améliorer la conservation durable de la faune dans les écosystèmes de forêts, de savanes et de zones humides. Des projets de terrain sont mis en œuvre dans treize pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, l’objectif étant l’amélioration de la réglementation de la chasse de la faune sauvage, l’augmentation de l’offre de produits carnés et de poissons d’élevage produits de manière durable.

Il prévoit également de renforcer les capacités de gestion des communautés autochtones et locales et de réduire la demande de viande provenant de la faune sauvage, en particulier dans les villes. Il est mis en œuvre par un consortium dynamique de quatre partenaires, notamment l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Centre de recherche forestière internationale, le Centre français de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement et la Wildlife Conservation on Society (WCS). 

Fiacre Kombo
Légendes et crédits photo : 
Des pachydermes dans une aire protégée/Adiac
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