Prélude à la tenue, le 2 mars prochain, en visio-conférence, du conseil des ministres de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), son secrétaire général, Nchare Issofa, a été reçu par le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, actuel président en exercice dudit conseil.
Les échanges entre les deux personnalités ont tourné autour des sujets qui seront évoqués à l’occasion de la prochaine rencontre des ministres de la Cima. Il s’agit de l’examen de la nouvelle réglementation prise en matière de blanchiment et de lutte contre le terrorisme, notamment les dernières évolutions en la matière.
Un autre point qui sera abordé concerne le recours adressé par certaines sociétés contre les décisions de la commission régionale de contrôle des assurances portant sur le retrait de la totalité de leurs agréments puis sur l’annulation d’un courrier sur l’indemnisation d’une société.
« Nous sommes venus soumettre à l’appréciation du ministre des Finances la convocation du prochain Conseil des ministres qui se tiendra en mars, en visio-conférence à partir de Brazzaville. Nous avons également profité de l’occasion pour le féliciter pour la désignation du Congo à la présidence de notre organisation. Le pays assurera en même temps la présidence du comité des experts », a indiqué le secrétaire général de la Cima. Ce dernier a aussi félicité le Congo pour sa contribution à la bonne marche de l’Organisation.
Intervenant à propos du fonctionnement de la Cima en cette période de Covid-19, Nchare Issofa a souligné : « tous les secteurs sont impactés par cette maladie. Cependant, au niveau du secteur des assurances nous pouvons nous féliciter de la résilience des opérateurs et des acteurs du secteur qui ont pu, nonobstant les difficultés, mettre en place les mécanismes pour pouvoir gérer à distance les contrats d’assurance, les paiements des prestations etc. »