Le secrétaire général du Comité national olympique et sportif congolais (Cnosc) a apporté à la presse des précisions sur les amendements apportés lors de la dernière rencontre du Cameroun sur les nouveaux statuts de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa).
Réunis en session extraordinaire le 13 février à Douala au Cameroun, les membres de l’Acnoa zone 4 ont renvoyé d’autres points à la prochaine assemblée générale ordinaire pour se consacrer uniquement sur la révision de nouveaux statuts. Le but de la rencontre était de finaliser les besoins urgents de cette zone.
Les membres de la zone ont à cœur l’envie de rendre la gestion de leur structure plus efficace. Avant, la présidence de la zone était assurée par rotation des différents Comités nationaux olympiques (CNO). Elle changeait de pays tous les quatre ans. Cette rotation n’étant pas efficace a poussé les dirigeants à revenir à la vieille méthode. Le principe de vote du président ainsi que tous les membres du bureau a été adopté afin de ramener toutes les compétences dans la gestion de la zone. « Nous avons vu que ce principe de rotation n’était pas efficace, il faut revenir au principe de vote. Le pays ou le CNO qui trouve qu’il est capable d’assurer la présidence de la zone, présente sa candidature. Et les autres décideront », a-t-il expliqué
Jean Paul Ngaloua a expliqué que seul le secrétaire général sera nommé tout en présentant quelques inconvénients de la mesure. « Si le secrétaire général est Tchadien, le trésorier est Centrafricain, le bureau est donc éparpillé à travers l’Afrique centrale et ce ne sera pas facile de les réunir. Si c’est un Congolais qui est nommé secrétaire générale comment va-t-il fonctionner avec le siège puisque nous avons décidé que le siège ne soit pas obligatoirement dans le pays du président élu. Il peut être à Sao Tomé et Principe. Comment le secrétaire général va-t-il travailler avec sa permanence ?», a-t-il lancé.
Le problème de la représentation a été aussi évoqué. Outre le représentant des athlètes, les membres ont souhaité voir intégrer une représentante de la commission femme et sport dans le futur bureau qui sera élu.
Le manque des compétitions dont le point sera fait lors de la prochaine assemblée générale ordinaire au mois de mai, a souvent été le point faible de cette zone. Jean Paul Ngaloua a proposé quelques pistes de solutions.
« Le point des compétitions est un point très important. Lorsque nous nous sommes retrouvés, dans un premier temps , on s’était dit chaque CNO doit contribuer au budget de la zone en transférant 1000 dollars. Après nous nous sommes rendu compte que c’était insuffisant. Il fallait élever ce montant à 5000 dollars si nous voulons organiser des compétitions. Mais combien de CNO ont pu donner la contribution de 5000 dollars. Il y en a très peu », a-t-il indiqué.
Cette contribution devrait selon lui soulager tant soit peu le pays hôte souvent obligé de mobiliser les gros moyens pour assurer la réussite d’une compétition. L’idée d’attribuer à chaque pays l’organisation d’une compétition par discipline parait plus logique pour organiser les évènements les plus efficaces.
« Il ne faut pas attendre que le pays hôte mette le budget le plus fort parce qu’on s’était dit que chaque pays devrait prendre la compétition d’une discipline. La boxe serait par exemple au Congo, le volley ailleurs, le judo dans un autre pays … pour organiser des compétitions efficaces. Il ne faut pas tout le temps chercher des grands rassemblements », a-t-il proposé.