Long métrage d’environ 1h 36 minutes, « Mayombe Kimpessi » sera diffusé pour la première fois le 19 mars à Pointe-Noire dans la salle Saint Jean-Bosco.
Le film de Bastia Ndinga pose un regard sur la complexité des croyances qui se reposent sur la foi, avec, parfois leur absurdité à tordre la raison. Le long métrage, souligne le réalisateur dont le film constitue en quelque sorte une vitrine où se disputent les religions, « sonde les profondeurs de nos habitudes et je dresse un portrait des personnages confrontés à une situation très complexe ».
Pour la petite histoire, un groupe chrétien se rend dans un village en plein milieu de la forêt du Mayombe, dans le village Kimpessi, pour une retraite spirituelle, ignorant que ce village est sous une malédiction maléfique due à un accident ferroviaire. Pris au piège, Glade Dimbou, responsable du groupe va devoir s’allier avec Cayla Seguin, le prêtre du village, pour lever la malédiction. Ainsi, entre la peur, le désespoir, la survie, le courage et le drame, plusieurs péripéties bouleverseront toute l’histoire.
La plus grande leçon a tiré de ce projet, selon l’auteur, est que « l’homme doit avoir le respect pour l’âme de la personne peu importe ce que les gens peuvent avoir comme problèmes, peu importe la qualité de la mort, peu importe notre doctrine nous restons chrétien. Nous devons arrêter de se dire catholique, réveil, protestant, si et seulement si nous croyons en Dieu ». Aussi, ajoute- t-il, « ce film s’adresse exclusivement à un public majeur à cause des scènes plus ou moins sensibles qui ne sont pas recommandées pour les enfants ».
Acteur, réalisateur et mannequin, Bastia Ndinga a participé dans plusieurs films congolais, notamment « Attente » de Divana, « Wanted » de Dinel De Souza, « l’Esprit du Prophète de Rodrigue Ngolo »….
Dans son répertoire cinématographique, il est auteur de trois réalisations à savoir : Foudre Conjugale, Ouragan, Coquillage (co-écrit avec Marcus Maléla). Bastia compte dans les jours avenirs se lancer dans la production des séries télévisées.